Les Girondins avaient montré de belles choses pendant 85 minutes. Mais encore trop friables mentalement, les joueurs de Francis Gillot se sont fait rejoindre dans les derniers instants.
Diabaté, l’homme de pointe
Esseulé à la pointe du dispositif bordelais, Diabaté doit se démêler pour exister. C’est ce qu’il a très bien fait ce soir. Disponible pour ses partenaires, il s’est appliqué à ne pas perdre le ballon. Il a usé, à bon escient, de déviations sur ses milieux de terrain. Mieux encore, l’imposant avant-centre a débloqué le compteur but de la soirée. Il est sorti sous les applaudissements nourris du stade Chaban-Delmas.
Ciani a enfin oublié Torres ?
On avait perdu le joueur girondin un soir de match de l’équipe de France, contre une Espagne séduisante et un Torres très remuant. Ce soir, on a retrouvé le vrai Ciani. Impeccable dans les duels, propre dans ses relances, le défenseur s’est même permis d’inscrire le deuxième but bordelais, d’une très jolie tête décroisée.
Un état d’esprit retrouvé
Francis Gillot s’était plaint du manque d’implication de ces joueurs. Ce soir, il a du apprécié la combativité de tous les instants de son équipe. Longtemps en infériorité numérique, les hommes du président Triaud ne se sont jamais démunis. Sur le plan du jeu, on les a vus combiner comme rarement depuis le début de la saison. Si seulement un match pouvait durer 86 minutes…