Désireux de rejoindre l’Angleterre, le latéral gauche de Valenciennes, Gaëtan Bong, est dans les petits papiers de l’Olympique Lyonnais. Il se confie sur son avenir dans les colonnes du 10 Sport.
Votre nom a été cité du côté de l’Olympique Lyonnais… C’est plaisant. Lyon, avant, c’était vraiment la meilleure équipe française. Maintenant, ils restent dans les trois ou quatre meilleures. Ça reste Lyon, c’est intéressant. Savoir que Lyon parle de moi, c’est bien. Mais si des portes s’ouvrent en France, il y en a aussi à l’étranger. Si j’ai la chance de rejoindre une grosse écurie en France ou à l’étranger, je la saisirai.
Avez-vous évoqué votre avenir avec les dirigeants ? J’ai prolongé mon contrat au début de la saison. Nous avons parlé brièvement de mon avenir. À la fin de la saison, il me restera deux ans d’engagement et cela fera trois saisons que je porte le maillot de Valenciennes. Les dirigeants savent que j’ai des envies d’ailleurs. Mais je suis toujours resté très professionnel, je ne l’ai jamais crié sur tous les toits. Je pense surtout à bien terminer cette saison parce que si je pars demain je veux laisser mon club bien, c’est-à-dire en Ligue 1.
Quoi qu’il arrive il n’y aura donc pas de départ de votre part durant le mercato d’hiver ? Pour un joueur, c’est toujours plus simple de signer en fin de saison, cela nous laisse plus de temps pour nous adapter. C’est surtout important pour un joueur qui part à l’étranger. Après, partir durant le mercato d’hiver tout en restant dans le même championnat, cela ne doit pas poser de trop gros problèmes d’adaptation. Mais je ne veux pas fuir, ce n’est pas mon genre. Je veux partir dans de bonnes conditions.
Votre agent vous a évoqué précisément cet intérêt de Lyon ? (rires) On n’en a pas parlé précisément. Mais c’est vrai que j’ai entendu des petites choses. Que Lyon soit là, bien sûr que ça me flatte. Lyon c’est bien et cela donne envie de réfléchir mais après cela dépend aussi des autres clubs qui sont intéressés (rires) et des conditions dans lesquelles on peut partir.
On vous sent quand même nettement plus attiré par une expérience à l’étranger… Je ne l’ai jamais caché. Quand j’ai accepté de prolonger avec Valenciennes l’été dernier alors que j’avais des opportunités, c’était parce que je n’avais pas ce que je voulais. Lyon fait partie des clubs qui pourraient m’empêcher de partir à l’étranger.
Votre rêve c’est l’Angleterre ? (rires) Oui bien sûr. Je pense que c’est un championnat qui correspond à mon style de jeu. J’ai eu des opportunités en Premier League, et j’en ai encore. Je prends toutes les propositions et j’y pense à tête reposée.
Le bon de sortie de Valenciennes sera plus facilement négociable en juin ? Vous savez, dans le football, le bon de sortie est négociable à n’importe quel moment. Cela dépend des montants. Si les deux clubs arrivent à se mettre d’accord, les bons de sortie, il peut toujours y en avoir, c’est une histoire de sous. Partir cet hiver, je pense que c’est possible.
Quelle est la position des dirigeants de Valenciennes ? Je ne sais pas. Le président et le coach connaissent ma position, parce que nous en avons déjà parlé, et je sais également très bien qu’elle est la leur. Nous n’avons donc pas besoin d’en parler. Si un club me veut, à partir du moment où ça m’intéresse, un accord pourra être trouvé.
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