Jean-Michel Aulas, qui a allumé les joueurs de Lyon dans Le Progrès, en a remis une couche ce vendredi dans la presse. La colère du président des Gones peut s’expliquer pour au moins trois (bonnes) raisons.
Hormis quelques piques bien choisies, Jean-Michel Aulas s’était fait plus discret que d’habitude la saison dernière. Le président de l’OL a appris de ses écarts de langage passés et avait, semble-t-il, mis de l’eau dan son vin. Avant d’attaquer le nouvel exercice, le naturel est revenu au galop. Suite à ses déclarations incendiaires hier dans Le Progrès, JMA s’est évertué à en remettre une petite couche ce vendredi dans les colonnes du Parisien et de L’Equipe. Sa colère, bien réelle, peut être motivée pour trois raisons :
L’élimination à Nicosie l’a bien chauffé « J’ai toujours la finale de la Coupe de la Ligue et Nicosie en travers de la gorge. On a fait des erreurs à des moments charnières. L’invraisemblable échec à Chypre est venu ternir notre identité. La finale contre Marseille aussi, parce qu’on n’a pas joué. Cette année, cela n’arrivera plus, on interviendra de manière extrêmement nette et franche ».
Les agents des partants ont besoin d’un coup de pression Ce n’est pas un hasard si Aulas a taclé les joueurs qui ont encore une forte valeur marchande. Michel Bastos ou Aly Cissokho sont directement visés avec un but bien précis : leur donner une envie définitive de partir, sachant qu’ils ont des offres mais jouent la montre en raison de leurs contrats béton au club. « Il faut simplement comprendre que, quand on annonce qu’on veut partir, comme Cissokho, il faut au moins avoir l’humilité d’accepter de gagner moins dans un autre club », a signalé JMA dans Le Parisien.
Certains Lyonnais doivent être secoués « Après le PSG, les meilleurs contrats du football français sont à Lyon. Ils sont faits pour être respectés. Quand je vois qu’il faut que je me batte pour que des joueurs aillent applaudir nos supporters à la fin d’un match... Je vais peut-être créer des remous mais cela peut libérer l’équipe aussi. Ce que je dis, tout le monde le pense tout bas ».