Aulas et si cetait lui qui partait
La rédaction

Entre dérapages physiques et joutes verbales, Jean-Michel Aulas a vécu une semaine peu ordinaire. En coulisses, le président de Lyon avoue même être dépassé par les évènements. Et si c'était la fin de son règne ?

Installé sur vingt-trois années de règne à la tête de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas ne s'est jamais retrouvé dans une telle situation. Loin, très loin des sept titres de champion de France acquis entre 2002 et 2008, le président des Gones est confronté à ses erreurs et une réalité économique qui limite son champs d'action.

Aulas ne sait plus quoi faire

En confiant les pleins pouvoirs à Claude Puel, son entraîneur depuis juillet 2008, le président de l'OL ne s'attendait pas à autant de conséquences. Le technicien est en effet le centre de toutes les critiques, à commencer par ses joueurs. Face aux attaques suscitées par son entraîneur, Jean-Michel Aulas a dû revenir au front. En confiant les clés de la maison lyonnaise à Puel, il envisageait pourtant de prendre du recul. Manqué. Et ce retour n'a fait que fragiliser son entraîneur, devenu également la cible du conseil d'administration.

Impossibilité financière de licencier Puel

Dans un contexte économique défavorable, où OL Groupe a enregistré une perte de 35,6 millions d'euros durant l'exercice 2009-2010, le patron rhodanien ne veut plus prendre de risques. Car désormais, toutes nouvelles actions conduiraient à l'engagement de ses fonds propres. Isolé par ses propres choix, Jean-Michel Aulas doit en plus composer avec un champ d'action réduit par les contraintes financières. Après le match d'Arles-Avignon et son intervention musclée sur le journaliste Vincent Duluc, Jean-Michel Aulas aurait même confié à ses proches sa soudaine impuissance.

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