Fin août, l’AS Saint-Etienne officialisait l’arrivée d’Oan Djorkaeff dans les rangs de son centre de formation. Mais qui est vraiment le fils du « Snake », qui débarque de New York pour préparer son avenir ?
Youri Djorkaeff a oublié d’être fou. Alors qu’il clame haut et fort son amour de New York, il a tout de même décidé d’envoyer son fils cadet Oan découvrir le vrai football en France, dans un club aussi historique que Saint-Etienne. Toujours aussi malin, le snake a pesé le pour et le contre afin de valider le projet destiné à l’éclosion de son rejeton.
Oan a été « recalé » à Monaco mais a repoussé l'OL Celui-ci n’a certes que 15 piges mais il sera forcément attendu au tournant puisqu’il doit faire perdurer un nom lourd, déjà propriété de son grand-père Jean, ancien entraîneur… des Verts (1983-1984) ! Cette anecdote a forcément dû faire pencher la balance en faveur du club forezien même s’il faut rappeler que l’AS Monaco (où Oan a fait un stage l’an dernier) ne l’a pas retenu pour faire un essai cet été, faute de place. En parallèle, Bernard Lacombe avait donné son aval pour le prendre à Lyon mais Youri a privilégié l’option stéphanoise, de par le passé de son père au club mais surtout par la présence de Bernard David, directeur de la formation et ancien partenaire du champion du monde 98 à Grenoble, il y a 20 ans.
Ambidextre Oan, du coup, a signé un « contrat » d'un an à l’ASSE et compte bien s’imposer chez les U17 après avoir fait ses gammes au Manhattan Soccer Club, à New York. Deuxième d’une famille de trois enfants il a un grand frère Sacha et une sœur cadette Angelica), le petit Djorkaeff a déjà convaincu le staff vert après une semaine d’essai. Celui-ci a le grand avantage de jouer des deux pieds et d’évoluer à un poste de milieu offensif, le plus souvent droit, qui lui permet de faire apprécier ses qualités de création et de percussion. « Il y a des gènes, conclut son grand-père Jean dans les colonnes du JDD. Oan a des gestes, une adresse qui me rappelle Youri au même âge ».