ASSE : quand Batlles et Perrin jouent les cuistots
La rédaction

On peut être footballeur et avoir d’autres passions dans la vie. C’est le cas de quatre joueurs de l’AS Saint-Etienne, qui se sont prêtés à une expérience culinaire pour un livre sur les plats favoris des joueurs de Ligue 1.

Tous aux fourneaux ! Auprès de deux chefs stéphanois, les frères Laurier, quatre joueurs de l’AS Saint Etienne ont accepté de livrer leurs recettes préférés. Objectif : la publication aux Editions de la Martinière en 2013 d’un livre dédié aux plats de prédilection des joueurs du championnat de France de Ligue 1. A l’initiative de cette idée surprenante, on retrouve Francis Guillard et Sébastien Hallereau, créateurs d’une agence de conseils dans la région nantaise. Les volontaires ? Jérémy Clément, Laurent Batlles, Sylvain Marchal et Loïc Perrin, qui « ont accepté de jouer le jeu », avoue Stéphane Laurier. De retour à la compétition après plusieurs mois d’absence, Loïc Perrin a choisi un risotto aux crustacés : « Il (Stéphane) a voulu interpréter ce met de façon contemporaine, en le présentant sus forme de croquettes », a déclaré le capitaine des Verts sur le site du Progrès.

Batlles : « C’est quoi monder les tomates ' »
Mais nos apprentis du couteau et de la fourchette ne se sont pas contentés d’observer les professionnels. Au contraire, ils n’ont pas hésité à demander conseil, quitte même à prendre quelques risques : « C’est quoi monder les tomates ' », demande même le milieu de terrain Laurent Batlles. Sylvain Marchal se félicite, lui, d’avoir « réussi la blanquette de veau comme personne. » Après cela, une séance photo est venue conclure la journée. Pour autant rien n’est fini, car ce passage dans le Forez n’est que la première étape d’un long Tour de France pour Francis Guillard et Sébastien Hallereau, qui doivent se rendre à Bordeaux la semaine prochaine. Mais à l’heure du bilan et des prochains rendez-vous, ils ne cachent pas leur enthousiasme. « Aurons-nous le même accueil ? Nous l’espérons. En tout cas, ici à Saint-Etienne, ce fut fort sympathique. »

Par Camille Fischbach