Blessé depuis le 31 août, Loïc Perrin poursuit sa rééducation à l’abri des regards. Il a néanmoins accepté de lever le voile pour le 10 et s’est longuement confié sur sa blessure et l’actualité du moment.
Vous avez repris la course il y a maintenant un mois. Où en êtes-vous de votre rééducation ? J’ai en effet repris la course. La rééducation touche presque a sa terme, je suis plus proche de la fin que du début. Mais il me reste encore un bon mois et demi avant de pouvoir retrouver la compétition. Ca se fait étape par étape, mais pour le moment, tout se passe bien.
Vos partenaires blessés, Andreu et Alonso, vous ont-ils aidé à passer ce long et mauvais moment ? Oui et non car je suis quand même le dernier à m’être fait opérer, j’ai donc eu du retard par rapport à eux. Yohan, par exemple, a déjà repris l’entrainement. Mais c’est vrai qu’à une époque, nous nous retrouvions ensemble dans la salle de musculation et, tant mieux, car rester à l’écart aussi longtemps n’est pas facile à vivre. Même si j’avais malheureusement déjà connu cela, il y a des jours qui sont plus difficiles que d’autres. Six mois, c’est vraiment long…
En ne participant pas aux entrainements, ni à la préparation des matchs, peut-on vivre au contact des joueurs et partager ce qu’ils ressentent ? Lors des entrainements des joueurs, je ne les vois pas car je fais mes propres séances. Je n’assiste pas non plus à la préparation des matchs, je ne suis pas présent dans le vestiaire, mais je suis là lors des matchs à domicile. Comme je le disais, c’est l’un des avantages d’être ici, je suis là et nous nous croisons souvent. Nous prenons le temps de discuter.
L’ASSE vient d’atteindre son meilleur total de points à ce stade du championnat depuis la saison 1981-19282 (33 points en 20 journées). Cela laisse-t-il espérer une deuxième partie de saison intéressante ? On l’espère, forcément. Nous avons fait une très bonne première partie de saison et nous devons continuer sur le même rythme. Nous avons été capables de la faire durant 19 matchs, pourquoi pas pendant 38, même si cela va être compliqué. L’année dernière, ça a été serré jusqu’au bout, mais cette année ça le sera peut-être moins, un écart est vraiment en train de se faire. Il reste encore beaucoup de matchs, il peut se passer pas mal de choses. Je trouve tout de même que l’on joue de mieux en mieux et les résultats le montrent.
On parle beaucoup de Banel Nicolita, la révélation de ce début de championnat. Un mot sur lui ? C’est un joueur qui correspond bien aux valeurs de Saint-Etienne et on commence à s’en apercevoir. Il va peut-être devenir la coqueluche de Geoffroy-Guichard. C’est un joueur très intéressant, qui ne lâche rien, qui marque aussi. Il a eu une période d’adaptation, bien sûr, mais qui n’a pas été très longue. Il est aujourd’hui une pièce essentielle dans l’équipe.
Dans la nouvelle mis en place par Galtier, tu te vois arrière droit ou milieu récupérateur ? Après autant de semaines d’absence, je me verrais juste sur le terrain. L’année dernière, j’ai aimé jouer au milieu, mais aujourd’hui cela dépend de l’équipe. Nous verrons en temps voulu.
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