ASSE-OL : Les dessous dune rivalité exacerbée
La rédaction

Dimanche, Saint-Etienne reçoit son plus grand rival, l’OL, pour la seizième journée du championnat. Loïc Perrin et Faouzi Ghoulam, deux stéphanois, évoquent pour l’occasion cette rivalité, ancestrale.

Saint-Etienne et Lyon s’affrontent alors que les deux équipes squattent le podium de la Ligue 1. Une situation qui ne s’était pas produite depuis 1980. Sainté, qui reçoit, à l’opportunité de revenir à deux points du leader lyonnais. Autant dire que dimanche soir, Geoffroy-Guichard va rugir de plaisir. Et de ferveur. Pour toute une région, ce derby n’est autre que le match de l’année. Deux stéphanois, interrogés par la presse du jour, confirment cet engouement surprenant.

« Il faut que ça chambre, que ça siffle »

D’abord le capitaine, Loïc Perrin, dans le Parisien. Il mesure ses propos, mais reconnait le caractère spécial du match : « Moi, je ne hais pas Lyon, je n’irais pas cracher sur un Lyonnais. Il y a une vraie rivalité et c’est très bien comme ça. Dans un derby, il faut que ça chambre, que ça siffle, mais il ne faut quand même pas dépasser les limites. Pour certains supporters, il est plus important de gagner ce match que de se qualifier pour une Coupe d’Europe. Moi, je veux les deux. Une victoire dans le derby serait forcément la plus belle de la saison. Car c’est quelque chose de très spécial. Sur le terrain, ce sera une bataille ».

« C’est vrai, je n’aime pas Lyon »

Faouzi Ghoulam se montre, à l’image de ses prestations sur le terrain, plus fougueux dans ses propos que son aîné capitaine. Dans l’Equipe, l’Algérien se confie : « Ce que l’on m’a inculqué à l’école de football des Verts : une rivalité ancestrale. Je ne suis pas anti-OL. Mais c’est vrai, je n’aime pas Lyon. Un joueur formé à Saint-Etienne a du mal à l’aimer. A un moment, ça rentre dans la tête : Lyon, c’est l’ennemi à battre. Le derby, c’est le match le plus important de l’année, même en jeunes ». La ton est donné.