Max-Alain Gradel, excellent depuis le début de la saison et notamment face au PSG, est devenu un pion important de l’ASSE version Christophe Galtier. Le milieu offensif ivoirien a franchi un cap et on croit savoir pourquoi.
La présidence de l’AS Saint-Étienne a décidément bel et bien changé. En bien. Lors des deux dernières saisons, au moins, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer étaient pointés du doigt pour le manque de transparence et de cohérence de leur gestion mais ils ont su collaborer ensemble pour résoudre ce manque de clarté.
Sako parti, Gradel se régale Même quand ils ne forcent pas les choses, ils arrivent à faire mouche. C’est le cas pour le cas Bakary Sako. La saison dernière, le milieu offensif était le plus souvent titulaire dans le couloir gauche et réalisé quelques belles sorties (39 matchs, 6 buts). Mais, dans la mémoire collective, le souvenir le plus tenace restera le fait qu’il était le joueur ayant touché le plus de fois les poteaux. Cette triste réputation a accéléré son départ vers Wolverthampton, où il a signé un contrat de trois ans et où il brille. Du coup, il a libéré la place à Max-Alain Gradel, qui réalise un début de saison des plus prometteurs.
« Gradel est une belle révélation » Moins inhibé, plus tranchant et endurant, l’Ivoirien a dynamisé l’attaque de l’ASSE grâce à son côté « couteau suisse ». Face au PSG, il a d’ailleurs montré toute la palette. Excellent tout du long, il a évolué à gauche en première période avant de glisser à droite avec l’entrée de Pierre-Emerick Aubameyang. Un vrai succès, qui fait réagir. « Les Verts possèdent un super collectif, ce qui est la base, de bons attaquants. J’adore Gradel, confirme Laurent Paganelli dans L’Equipe. Patrick Revelli, ancien grand ailier droit de l’ASSE, est toutefois à relier son explosion avec le départ de Sako, outre le coaching de Christophe Galtier. « Gradel est une belle révélation. On dirait que le départ de Sako l’a révélé ».