ASSE : les petits secrets de Ruffier
La rédaction

Stéphane Ruffier est l’un des principaux artisans de l’excellente saison de l’ASSE. Le Bayonnais, qui ambitionne encore être appelé pour l’Euro, révèle son mode de fonctionnement et une partie de ses loisirs.

L’ASSE aux portes de l’Europe, ce n’est pas seulement grâce à la précision devant le but de Pierre-Emerick Aubameyang (14 buts). A l’autre bout du terrain, Stéphane Ruffier a amplement contribué à faire de Saint-Etienne la troisième meilleure défense de Ligue 1 derrière Toulouse et Montpellier. Des prestations qui auraient pu lui ouvrir les portes de l’équipe de France. « Il y a l’Euro, on ne sait jamais… », tente de se convaincre le Bayonnais qui ne disputera pas l’Euro, sauf blessure parmi le trio installé (Lloris-Mandanda-Carrasso).

Si le Basque ne s’est pas épanché sur ses états d’âme, il a livré, dans L’Equipe, certains loisirs ou ses secrets de préparation :
Fan de reggaeton
« Après la causerie du coach, durant le trajet de l’hôtel au stade, c’est le seul moment où je suis dans ma bulle. J’écoute du reggaeton dans le bus en pensant aux situations que je vais avoir à gérer. »

Besoin de s’extérioriser
« Une fois dans le vestiaire, j’ôte mon casque. J’ai besoin alors d’échanger, d’être joyeux et décontracté. Ce n’est pas de l’insouciance. C’est ma façon d’évacuer la pression. »

Surfeur passionné :
« J’ai déjà prévu mes vacances à Bayonne, chez moi, au Pays Basque. J’y ai tout pour être heureux et me ressourcer : la mer, ma famille, mes amis. Comme eux, je suis passionné de surf. Surfer est un besoin. »

Alerte et vif grâce à la pelote basque :
« C’est le sport de balle le plus rapide au monde. J’y ai joué très tôt avec mon père. Il a été plusieurs fois champion de France de joko garbi (chistera petit gant). Il permet de travailler les réflexes, l’agilité, le placement, les déplacements et la vision du jeu. »