Alors que l’élection du nouveau président de la FFF aura lieu le 15 décembre, Bernard Caïazzo aurait commis une bourde. En envoyant un texto à la mauvaise personne, le président de l’ASSE pourrait avoir mis fin aux espoirs des opposants de Noël Le Graët. Caïazzo s’en défend. Explications.
Après le retrait de Christophe Bouchet, tout le monde se demandait qui allait pouvoir contester la présidence de la FFF à Noël Le Graët. Selon le JDD, une liste avec à sa tête Fernand Duchaussoy aurait pu voir le jour. Mais un SMS malencontreusement envoyé par Bernard Caïazzo aurait fait capoté l’affaire : « Louvel ne votera pas Duchaussoy. » Alors qu’il croyait le transmettre à Vincent Labrune, le dirigeant stéphanois l’aurait en réalité fait parvenir au principal intéressé, Jean-Pierre Louvel. Un message surprenant surtout que le président du Havre ne s’était pas encore prononcé.
« C’est d’une stupidité navrante » Cette gaffe aurait en tout cas eu des lourdes conséquences puisque le président de l’ASSE n’en serait pas resté là. Il aurait ensuite appelé Fernand Duchaussoy pour lui expliquer la situation. De quoi refroidir le principal intéressé de se présenter à la présidence de la Fédé. Après tout ce remue-ménage, Caïazzo a tenu à mettre les choses au clair. « Comment un SMS pourrait-il décider du sort de la FFF ? C’est d’une stupidité navrante, s’insurge-t-il dans Le Progrès. Louvel n’avait pas reçu le SMS en entier. Quand il l’a eu, il a compris. Je disais : Louvel ne veut pas soutenir Duchaussoy, au nom de l’UCPF comme Duchaussoy l’exige pour se présenter. Il a raison car l’UCPF ne peut pas prendre partie… »
Caïazzo calme le jeu Même s’il faisait partie d’une sorte d’opposition à Noël Le Graët, le dirigeant stéphanois sait aussi mettre de l’eau dans son vin. Devant l’absence de liste adverse, il a donc logiquement loué l’implication de l’actuel boss de la FFF. « Je travaille bien avec lui (Jean-Pierre Louvel), comme la majorité des clubs, poursuit-il. Il faut être uni parce que nous défendons le football français. Les amateurs le sont moins. Duchaussoy vise aujourd’hui leur présidence, pas celle de la FFF où Le Graët va être réélu dans un fauteuil. Nous avons eu un désaccord parce qu’il ne n’est pas opposé aux 75 % d’imposition, mais il a fait du bon travail. »
Par Thomas Figueiredo