Christophe Galtier attendait un déclic, il a été servi avec la première titularisation de Brandao avec l'ASSE en Ligue 1, face à Nancy (4-0). Associé à Pierre-Emerick Aubameyang, le Brésilien a été éblouissant.
L’occasion était trop belle. Pour recevoir Nancy, équipe à l’agonie en ce début de saison, Christophe Galtier avait décidé d’offrir à Brandao sa première titularisation en Ligue 1 sous le maillot de l’ASSE. Bien lui en a pris. L’entraîneur des Verts, qui se souciait du manque d’efficacité de son équipe depuis plusieurs matchs, a réalisé le coaching parfait. En associant le Brésilien à Pierre-Emerick Aubameyang, au poste d’ailier gauche dans un désormais habituel 4-2-3-1, il a semble-t-il trouvé une paire explosive et peut s’en féliciter. Pour les défenseurs et les milieux, avec un gabarit comme celui du Brésilien en point d’ancrage, la tentation était pourtant grande d’allonger le jeu et d’isoler le Gabonais.
Un doublé en 13 minutes ! Mais très vite, le jeu court a été privilégié et fait des dégâts. Après avoir vendangé une énorme occasion d’emblée (6e), Brandao n’avait pas le temps d’entendre les critiques qu’il avait déjà défloré le tableau d’affichage. Sur sa deuxième tentative, à la suite d’un centre millimétré de Brison, venu de la droite, il s’élevait plus haut que tout le monde pour croiser parfaitement sa tête (9e, 1-0). Le début du récital. Dans un registre plus défensif, Brandao apportait également son écot en pressant, constamment, en déviant des ballons et en venant assez bas gratter des ballons. C’est d’ailleurs sur l’un de ses pressings qu’Hamouma doublait la mise (19e, 2-0). Pendant ce temps, que dire d’Aubameyang ?
Nancy passe à 5 défenseurs Virevoltant, ce dernier semblait comme un poisson dans l’eau, à se balader partout sur la zone d’attaque. Désaxé sur la droite, il expédiait un amour de centre sur le front de Brandao pour le 3-0 (22e) puis grillait André Luiz, tout seul, pour le 4-0 (25e). Conscient du danger qu’il avait en face de lui, Jean Fernandez réorganisait une défense à 5 pour colmater les brèches à la pause. Celle-ci se montrait plus efficace pour contenir les assauts du duo stéphanois et avait pour conséquence directe de faire sortir Aubameyang, qui a besoin de souffler après avoir enchaîné JO et matchs qualificatifs à la prochaine CAN (63e). Brandao, lui, continuait son travail de sape jusqu’au coup de sifflet final. Avec son sourire légendaire.
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