ASSE : le travail de Galtier a payé
La rédaction

Très vite réduit à neuf, l’OGC Nice n’a pas pu empêcher l’ASSE de se relancer, en s’inclinant à domicile (0-2). Les séances de travail administrées par Christophe Galtier ces derniers jours ont porté ses fruits.

« Je sais que je vais adorer entraîner en L1. » Promu entraîneur de l’OGC Nice mardi dernier en remplacement d’Eric Roy, René Marsiglia ne s’attendait certainement pas à une telle entrée en matière. Deux cartons rouges et deux buts encaissés plus tard, après seulement trente-neuf minutes de jeu, et voilà que sa première à la tête de l’OGCN avait déjà tourné au fiasco. La faute, en partie, à la maladresse de Renato Civelli, coupable d’une mauvaise passe latérale aux conséquences irrémédiables (il écopera, lui aussi, d'un carton rouge à la 86e minute...). On joue alors la 23e minute de jeu. Aubameyang récupère le ballon pour se retrouver seul face à Ospina, obligé de le crocheter. Double-peine : carton rouge pour le gardien colombien et penalty pour l’ASSE, transformé par Sinama-Pongolle (son premier but de la saison, son premier but en L1 depuis le… 24 mai 2003).

Un but sur corner, enfin !

La suite est tout aussi cauchemardesque pour les Aiglons. Un nouveau carton rouge pour Mouloungui, coupable d’une semelle appuyée sur Lemoine, six minutes plus tard. Et un but, surtout, du jeune défenseur Kurt Zouma, entré en jeu à la 10e minute pour pallier la blessure de Paulao, juste avant la mi-temps (39e). Son premier en Ligue 1, lui aussi. De la tête, sur un corner tiré par Nicolita. Ce qui aura le don de réjouir Christophe Galtier, particulièrement agacé cette semaine par le manque de réalisme de ses joueurs sur coups de pied arrêtés. « J’ai sorti une stat déficitaire : on inscrit 17% de nos buts sur coups de pied arrêts alors que la moyenne se situe à 35% en L1 », faisait justement remarquer l’entraîneur stéphanois en marge de la rencontre. Le message est passé. Le travail à l’entraînement, jeudi notamment, où les joueurs ont multiplié les coups de pied arrêtés, a fait le reste. Même à onze contre neuf, une victoire reste une victoire. Et l’ASSE prend enfin un peu d’air.