Jérémie Janot, emblématique portier stéphanois, va débuter sa dix-septième saison chez les pros ! A bientôt 35 ans, le gardien des Verts livre, pour France Football, ses trois secrets qui font de lui une référence de longévité en France.
Une hygiène de vie irréprochable Tout sportif qui se respecte se tient, le plus possible, à une hygiène de vie saine. Pour Jérémie Janot, c’est un combat de tous les jours, pour tenir les exigences que demande le football français, au plus haut niveau. Sa vie est rythmée par une préparation draconienne : alimentation, récupération et hydratation. « Alors je ne bois pas, je ne fume pas, je ne sors pas. Je mène une vie de moine. Mais si je n’avais pas fait ça, je n’en serais pas à ma dix-septième saison ». Mais Jérémie reconnait que c’est grâce à ses connaissances qu’il a emboité le pas pour un style de vie aussi sain. « Mon ami, c’est Cyrille Diabaté, quadruple champion du monde de boxe thaïe. Il me donne beaucoup, beaucoup de conseils ».
Travailler car rien est acquis « Je suis un bosseur » explique le footballeur. Bien qu’il avoue que pour son entourage, sa profession ne soit pas toujours simple à vivre, il sait qu’il peut compter sur le soutien de sa femme et de ses trois enfants. Pour lui, c’est une évidence, il n’est pas né avec un immense talent alors il a toujours beaucoup travaillé pour ne pas décevoir. « J’ai beaucoup travaillé pour combler mon déficit de taille qui, au final, ne m’a jamais porté préjudice. Si je suis moins performant au footing, je bosse. Pour durer, il faut faire des sacrifice ». Pour Jérémie Janot, « A grands sacrifices, grandes récompenses », un leitmotiv devenu une devise pour le Stéphanois.
L’expérience au service de la sérénité « Aujourd’hui, je suis très, très bien physiquement. Peut-être mieux qu’à vingt-cinq ans ! Avec l’âge, on apprend à gérer ». A quelques mois de ses 35 printemps, Jérémie Janot se sent mieux que jamais. La longévité des joueurs n’est pas un problème pour Janot, à condition, bien sûr, de travailler toujours plus. Pour lui, être le numéro 2 chez les Verts n’est pas un problème, bien au contraire. Stéphane Ruffier est le n°1 et « j’essaie de le mettre dans les meilleures conditions possibles. Je ne suis pas dans une démarche individuelle. J’aide le n°1 a être plus performant. Et si je dois répondre présent un jour, je répondrai présent » ! Par Amélie Lesoudier