Faouzi Ghoulam s’est imposé dans le couloir gauche de la défense de l’ASSE à seulement 21 ans. Possédant un « faible » revenu, l’international Espoirs entend augmenter son salaire. Mais Saint-Etienne propose un accord au rabais pour cette prolongation de contrat.
A l’ASSE, la politique, censée, des salaires plafonnés et surtout indexés à des primes entraîne parfois des situations délicates. Saint-Etienne ne propose plus que 90 000 euros par mois maximum comme part fixe, une part qui peut ne représenter que 60 % des revenus. Une décision compréhensible dans une économie en crise mais elle s’accompagne parfois d’une certaine pingrerie.
A la signature de son premier contrat professionnel en 2011, Faouzi Ghoulam avait obtenu « seulement » 5 000 euros par mois. Un an après, la latéral gauche formé au club fait figure de titulaire indiscutable. Un statut qui lui faisait espérer une prolongation de contrat et surtout une revalorisation de son salaire pour se rapprocher des standards du football actuel.
ASSE : Ghoulam ne sera pas écarté comme Néry L’ASSE a fait une offre qui ne convient pas à Ghoulam, 15 000 euros mensuels plus 5 000 euros au bout de dix matchs joués en L1 et 2 500 euros ensuite tous les cinq matchs joués. Une proposition minimaliste que l’international Espoirs refuse actuellement, sa doublure, Jonathan Brison, étant par exemple rémunérée à hauteur de 35 000 euros mensuels.
« Il perd de l’argent tous les mois, et moi j’en gagne. Il ne faut pas venir pleurer après ! », menace le président des Verts, Roland Romeyer, dans L’Equipe. Dans la même situation, Loris Néry (4 500 euros par mois) a été écarté. Une décision que ne peut se permettre Christophe Galtier au sujet de l’un de ses titulaires. Mais Ghoulam menace désormais d’aller jusqu’au bout de son contrat, en juin 2014, en cas de refus présidentiel de revoir l’offre salariale.