ASSE : Galtier accuse les médias !
La rédaction

Christophe Galtier a une excuse toute trouvée pour expliquer la dégringolade de Saint-Etienne : les médias. Selon l’entraîneur des Verts, ses joueurs se sont vus trop beaux à cause de la presse.

Après une période d’euphorie provoquée par des résultats encourageants, l’ASSE retombe progressivement dans ses travers et s’éloigne peu à peu d’une Coupe d’Europe finalement jamais clairement évoquée. L’ASSE a encaissé 37% de ses buts lors du dernier quart d’heure et c’est le ratio le plus élevé cette saison en Ligue 1. Les fins de matchs, comme la fin de saison s’annoncent compliquées pour cette équipe en manque de détermination. Interrogé sur le sujet, le coach stéphanois préfère botter en touche, en rappelant que de la première à la 27ème journée, l’ASSE était l’équipe qui avait marqué le plus de points dans les dix dernières minutes. Selon lui, cette méforme s’explique par plusieurs facteurs : « Il y a un relâchement, mais aussi un effectif qui n’est pas au complet, et entre les blessures, les suspensions et le fait d’en faire sûrement un peu moins à l’entraînement, tout cela se fait ressentir sur le terrain en fin de match ». Même si la série de défaites a été stoppée à Ajaccio, l’ASSE doit faire bien mieux pour espérer jouer les « troubles fêtes et décrocher quelque chose », comme le souligne Galtier.

« Nous avoir fait croire que… » « Avec 47 points l’ASSE ne joue avec aucune pression », visiblement avec aucun objectif non plus, alors que statistiquement, l’Europe est à portée de main. Encore faut-il vouloir aller la chercher, rien n’est moins sûr. Le coach a été très vigilant de ne jamais prononcer le mot UEFA devant les médias. Médias qui selon lui, ont peut-être une responsabilité dans les contres performances de son équipe. Quand on lui demande si le manque d’ambition n’est pas étranger au manque de résultats, le coach a au moins le mérite d’être clair : « Non, et c’est peut-être le contraire, vous (les médias) nous avez mis en candidat à quelque chose, alors qu’à un moment, on était là par un concours de circonstance. C’est à ce moment là, qu’il y a eu un relâchement, et inconsciemment, je dis bien inconsciemment, on a pu croire que nous étions capables d’aller jusque là, que nous étions arrivés assez facilement, et que nous pourrions y rester assez facilement. Nous avoir fait croire que... c’est cela qui nous a sanctionné ». Avec un tel discours, heureusement que l’ASSE avec 47 points, ne joue pas son maintient en Ligue 1, nous aurions aussi été accusés d’être responsables de la descente en Ligue 2…