ASSE : Caiazzo et Romeyer ont un pacte secret
La rédaction

De récentes rumeurs ont fait part de l'arrivée de nouveaux actionnaires au sein du club. Encore faudrait-il que ceux qui détiennent aujourd'hui le club puissent revendre leurs actions?

Voilà plusieurs semaines que Sainté bruisse de rumeurs. Une spécialité dans la ville, et notamment lorsqu’il s’agit de l’actualité de l’ASSE. Aucun nom, cette fois, de joueur susceptible de rejoindre l’effectif de Christophe Galtier. Pas plus, heureusement, de caisse noire ou autre scandale financier. Juste, et c’est déjà beaucoup, l’éventuelle arrivée d’un nouvel actionnaire. Certains (les supporters) ont rêvé lorsqu’ils ont entendu le nom du groupe Arnault. Information sans aucun fondement. D’autres(Caïazzo) ont tenté de faire venir un fonds de pension américain (Global Emerging Market) il y a plus d’un an. Sans succès, une fois encore, car le dossier était mal ficelé et les Américains n’ont jamais obtenu certaines informations essentielles. Tous, en revanche, ont récemment entendu qu’un certain Adao Carvalho cherchait à vendre ses parts et qu’un acquéreur local était intéressé. Le nom d’Adao Carvalho ne vous dit rien ? Petit rappel des faits, donc.

Romeyer devant le juge ?

L'actionnariat de l’ASSE, toujours en vigueur, se décompose ainsi : Bernard Caïazzo, via la société Cesse Foot, détient 44% du club. Roland Romeyer, véritable patron du club au quotidien, en détient quant à lui 22%, via une société appelée Croissance Foot. Aux côtés de Romeyer, un troisième homme, chef d'entreprise portugais, qui détient la moitié de Croissance Foot (22%). Il s’appelle Adao Carvalho et vous en avez sans doute entendu parler lors de sa mise en examen en juin 2007 pour « abus de biens sociaux, travail dissimulé, prise illégale de main d’oeuvre et association de malfaiteurs en vue de commettre des abus de biens sociaux ». Si ses problèmes judiciaires ont été suffisamment graves pour qu’il soit écroué, ils ne concernent pas l’ASSE, mais une fraude à l’URSAAF. C’est toutefois cet homme qui détient toujours, et en actions, la moitié de la société Croissance Foot, au côté de Roland Romeyer, également mis en examen en juin 2007 pour « recel d’abus de biens sociaux » et « blanchiment d’abus de biens sociaux ». Les deux hommes doivent d’ailleurs, et dans les prochains mois, passés devant un juge. Pour un procès qui doit se tenir à Lyon, mais qui, en raison de la lourdeur de l'instruction, tarde à avoir lieu.