Le milieu de terrain de l'OM, formé au Paris SG qui ne lui a jamais donné sa chance, retrouve les Parisiens pour le clasico, avec la certitude de leur poser beaucoup de problèmes.
« Comme je l'ai toujours fait à l'époque avec Lorient. Vous avez pu constater que j'ai toujours marqué et posé problème à Paris que ce soit au Parc où ailleurs. Je jouerai donc de la même façon, avec la même intensité. Bien sûr j'ai des amis là-bas, mais quand on se retrouve sur le terrain, la seule chose qui compte c'est le maillot qui est sur nos épaules et les trois points à la clef. » Fabrice Abriel, dans cette interview donnée au site officiel du club olympien, n'y va pas par quatre chemins. Le grand pote d'Anelka, pur produit de la banlieue parisienne, a passé plusieurs années au Paris SG. Vous ne vous en souvenez pas ? Normal? puisque malgré son statut d'espoir à la technique prometteuse, le milieu de terrain aux cheveux gominés n'a eu sa chance. Cinq matches, en trois ans, ça fait peu. Aujourd'hui, le néo-olympien tient sa revanche. Deux buts et deux passes décisives en douze matches sous les couleurs phocéennes, pour un homme qui ne devait être que la doublure de Lucho Gonzalez, c'est plutôt prometteur. Vendredi, alors que Lucho manque peut être un peu de rythme, Abriel sera peut-être titulaire face à son ancien club. Et l'occasion de savourer sa vengeance, il ne manquera pas de la saisir. C'est lui-même qui l'a dit?