Ce soir, à Madrid, l’Atletico s'est amusé avec Valence (4-2), pour la demi-finale aller de la Ligue Europa. Au centre de nos attentions, la performance d’Adil Rami, alors que l’Euro approche. Du bon, et du moins bon.
Adil Rami a la confiance de Laurent Blanc. Avec Mexès, il formera, sauf pépins de dernière minute, la charnière centrale de l’équipe de France cet été, pendant l’Euro. Très utilisé, toute l’année, avec le FC Valence, l’ancien lillois a connu une période un peu plus difficile ces dernières semaines. Il était donc intéressant de voir sa prestation ce soir, en demi-finale de la Ligue Europa. Adil a fait de bonnes choses. Et s’est montré parfois trop facile. Il y a d’abord l’Adil Rami, premier relanceur de son équipe. Dés que possible, c’est à lui que son gardien refile le cuir, pour assurer une relance appliqué entre la défense et le reste de la formation. Déjà bon techniquement à Lille, Rami a profité de sa première saison au pays du beau football pour soigner encore un peu plus sa qualité de passe. Une très bonne nouvelle pour l’Euro.
Deux têtes dangereuses
Puis Adil, faisant preuve d’un peu de suffisance, s’est rendu coupable sur l’ouverture du score des adversaires madrilènes. Après s’être glissé entre le ballon et Arda Turan, Rami se fait piéger, en voulant laisser la balle sortir en dehors des limites du terrain. Le Turc en profite pour adresser un centre victorieux. Mais le défenseur tricolore a du mental. Il monte, quelques minutes plus tard, et adresse un coup de tête puissant, qui frôle les montants adverses. Dix minutes plus tard, rebelote. Cette fois-ci, sa tête est reprise par Jonas, qui égalise. La suite ? Valence prend l’eau et Rami, qui se bat, ne peut rien y faire.
L’erreur du début de rencontre vient donc ternir une prestation correcte, dans un match où son équipe a coulé.