A l'approche de la demie entre le Bayern et le Barça, Guy Roux a pointé du doigt les maux qui témoignent d'une fébrilité inédite des Catalans sur la scène européenne.
Guy Roux n'y va pas de main morte. A quelques heures du coup d'envoi de la demi-finale aller de la Ligue des Champions entre le Bayern Munich et le FC Barcelone, mardi (20h45), celui qui officie en tant que consultant pour Canal+ et Europe 1 a livré son sentiment sur l'état de forme des Catalans avant ce rendez-vous important. Pour lui, le Barça paie aujourd'hui l'absence de véritable chef à la tête de l'équipe première.
« Une affaire quasiment divine » « Barcelone est victime de sa politique d’entraîneurs. Ils perdent l’entraîneur numéro un (ndlr : Pep Guardiola) et ils mettent donc le second (Tito Vilanova). Mais le second tombe malade et part se soigner à New York (pour une rechute de son cancer). On peut avoir deux jaunes d’œuf de même qualité dans la même coquille. Mais cela devient une affaire quasiment divine lorsqu’on promeut le numéro trois (Jordi Roura). Si ce club disposait des trois meilleurs techniciens d’Europe, cela se saurait, a-t-il lâché dans les colonnes du Parisien. Ils restent dans un élan de résultats au-dessus de la moyenne avec Messi, mais la qualité du jeu de Barcelone se dégrade et les performances aussi. Donc, les Munichois sont capables de sortir les Barcelonais sur deux matchs, comme je pensais les Parisiens capables de le faire. »