Le coup de gueule de Gerets pour El Arabi
La rédaction

En signant à Al Hilal, Youssouf El Arabi pensait satisfaire son sélectionneur, Eric Gerets, ancien entraîneur du club saoudien. C'est pourtant tout le contraire, le Belge est en colère et l'a fait savoir.

En France, le transfert de Youssouf El Arabi en Arabie Saoudite a fait jaser. Mi-juillet, au moment de sa signature à Al Hilal, le Marocain avait alors évoqué le soutien de son sélectionneur, Eric Gerets, dans son choix. « J’en ai parlé avec Eric Gerets pour savoir comment cela fonctionnait là-bas. Il m’a donné de précieuses indications. Il m’a également rassuré sur le fait qu’à ses yeux, je restais sélectionnable et qu’il suivrait mes performances. Cet élément m’a également aidé à me déterminer dans mon choix », déclarait alors l’ancien attaquant Caennais.

Gerets ne voulait pas qu'El Arabi aille en Arabie Saoudite
Une version que le sélectionneur du Maroc, ancien entraîneur du club d’Al Hilal, réfute complètement aujourd’hui. « Il paraît qu'on dit que c'est moi qui avait arrangé le transfert de Hermach et El Arabi à Al Hillal, alors que c'est le contraire », s’est offusqué l’ancien entraîneur de l’OM dans un entretien au Matin, avant d’expliquer comment s’était goupillée cette histoire : « Mon ancien président m'a appelé plusieurs fois pour avoir des renseignements sur Hermach et El Arabi. Je lui ai dit que ce sont des joueurs de qualité, mais qu'ils ne vont pas venir en Arabie Saoudite parce qu'ils sont encore jeunes et que le championnat en Arabie Saoudite n'est pas très relevé ».

Une retraire dorée à 270 000 euros par mois
Sauf que voilà, vivement courtisé par Al Hilal, où il touchera 270 000 euros par mois, El Arabi a finalement rejoint le club saoudien. Contre le gré de son sélectionneur. Gerets s’explique : « El Arabi m'a appelé pour avoir des renseignements sur Al Hillal en m'expliquant que les offres qu'il a reçues de clubs européens ne sont pas intéressantes parce que les dits clubs ne voulaient pas lui verser des indemnités de transfert. La seule possibilité qui restait pour lui m'a-t-il précisé c'était mon ex club. Je lui ai dit que je ne suis pas d'accord qu'il aille là-bas, mais si c'est son choix je ne peux pas m'opposer ». La suite, on la connaît. En Arabie Saoudite, El Arabi vit aujourd’hui une retraite dorée…

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