Cadre incontournable de Malaga, Jérémy Toulalan admet que son statut de « star » le surprend un peu. « L’année dernière, c’était dingue, explique l’ancien lyonnais à Ouest-France. Cette année, il y a eu les blessures et je n’ai pas été tout le temps performant, loin de là. Mais les gens sont extraordinaires avec moi. Ils scandent mon nom pendant les matchs. C’est assez sympa, d’autant que je ne fais pas des choses extraordinaires. Il y a des joueurs comme Isco ou Joaquin qui, au plant du talent, sont dix fois plus forts que moi. Et leur nom n’est pas toujours scandé. »
« Payé tous les mois ? On ne peut pas dire ça (rire) »
Cette nouvelle vie espagnole semble tout à fait convenir à Jérémy Toulalan, malgré le contexte particulier de Malaga, en proie à des difficultés financières malgré la présence d’un Qatari à la tête du club. « Est-ce que je suis payé tous les mois ? On ne peut pas dire ça (rire), répond amusé Jérémy Toulalan. Il y a des retards, mais dans l’ensemble, ils essaient de payer. C’est courant en Espagne. On tape beaucoup sur Malaga parce que les propriétaires sont Qataris. »