Auteur d’un match éblouissant pour son premier "Clasico", Raphaël Varane est revenu en détails pour le10sport.com sur sa prestation lors de la demi-finale aller de la Coupe du Roi, entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Le défenseur central français, buteur salvateur, avoue être « sur un nuage ».
C’est peut-être le soir où Rapahël Varane est devenu un grand joueur…
Peut-être (sourire). En tout cas je suis très, très content. J’ai fait un match complet, c’est ce que je m’étais fixé comme objectif. Et marquer en plus le but de l’égalisation, c’est comme un rêve.
Racontez-nous un peu ce but justement ?
Quand le centre d’Ozil part, je me dis que je vais attaquer le ballon et qu’il faut que j’essaye d’arriver lancé pour être sur la trajectoire. C’est ce qui se passe donc j’arrive dans le bon timing et le ballon rentre.
Qu’est-ce que vous avez ressenti en marquant dans un match comme celui-là ?
C’est comme un rêve. Ce sont des choses qu’on s’imagine et quand ça se réalise… Il va me falloir un petit peu de temps pour réaliser ce qui m’est arrivé ce soir. Je suis encore sur mon nuage.
Vous avez surtout été très bon défensivement, en muselant Messi notamment…
J’essaie de faire du mieux que je peux. Après je ne suis pas impressionné parce que c’est Barcelone ou parce que c’est un match à enjeu.
Sans Pepe ni Sergio Ramos, vous aviez quand même une sacrée responsabilité…
Oui, il y a de la responsabilité mais ça ne me fait pas peur. J’essaie de ne pas me mettre de pression et les choses viennent naturellement. Il n’y a pas à se presser.
Qu’est-ce que vous ont dit vos coéquipiers et José Mourinho ?
Ils m’ont félicité. Ils étaient très contents, très souriants. Ils étaient heureux pour moi notamment du fait que je marque le but.
Pour votre premier « Clasico », vous rêviez que ça se passe comme ça ?
Oui mais avec la victoire. Ca aurait été parfait. Mais le résultat laisse la porte ouverte pour la qualification.
C’est possible de gagner au Camp Nou lors du match retour ?
Oui bien sûr. Ce résultat laisse des opportunités, il va falloir faire un gros match là-bas.
Antoine Simonneau, à Madrid