Real Madrid : Les surprenantes révélations d’une légende sur Rafael Benitez !
La rédaction

Joueur éternel de Liverpool jusqu’à cet été et son départ vers Los Angeles, Steven Gerrard est revenu sur la période qu’il a partagée au club avec Rafael Benitez, actuel coach du Real Madrid.

Après la sortie de sa biographie dont des extraits ont été dévoilés dans plusieurs journaux, Steven Gerrard s’est exprimé à propos de la période partagée à Liverpool avec son ancien entraîneur de 2004 à 2010, Rafael Benitez. « Rafael Benitez a été le meilleur entraîneur niveau tactique avec lequel j’ai travaillé à Liverpool et en Angleterre », a tout d’abord affirmé l’ancien milieu de terrain de l’Angleterre avant d’être plus critique.

« BENITEZ A ÉTÉ STUPIDE DE VENDRE ALONSO »

« Benitez, qui a été si malin pour acheter Alonso en premier lieu, a été tout aussi stupide de le vendre à Madrid cinq ans après. », balance ensuite Gerrard, avant de s’épancher plus largement sur sa relation avec l’actuel coach du Real Madrid comme révélé par Marca. « Je crois qu'il préférait ceux qui parlaient espagnol. Il était notamment un fan des joueurs sud-américains, ce qui est compréhensible. Ça ne causait aucun problème entre nous. Aux conférences de presse, il appelait les autres joueurs par leur prénom mais moi j'étais toujours "Gerrard". C'était pareil dans les vestiaires. Il annonçait l'équipe titulaire et utilisait des surnoms. Mais, pour moi, c'était juste "Gerrard". Ça ne m’aurait pas mieux fait jouer s’il avait soudainement commencé à m’appeler "Stevie". Je voulais juste gagner le match suivant et je savais que Rafa pouvait, souvent, nous aider à acquérir une nouvelle victoire. » 

« NOUS ÉTIONS COMME LE FEU ET LA GLACE »

« Je ne pense pas que Benitez m'appréciait en tant que personne. Je ne suis pas sûr de la raison, mais c'est le ressenti que j'ai venant de lui. Ça a probablement commencé avant même qu'il ne parle avec moi, quand il a rencontré ma mère. Il était hostile et lui a demandé si je ne m'intéressais qu'à l'argent. Notre relation de travail était ultra-professionnelle, et sa froideur m’a conduit à devenir un meilleur joueur. J’avais envie d’obtenir un compliment de sa part mais aussi de lui faire savoir qu’il avait vraiment besoin de moi en tant que joueur. Nous étions comme le feu et la glace. » rapporte enfin AS, à propos de la relation glaciale entre l'ancien entraîneur de Naples et l'international anglais.

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