Désormais grand chouchou des Français, Antoine Griezmann s'est confié dans les colonnes du Parisien Magazine.
Image de gendre idéal, communication soignée, efficacité sur les terrains, Euro réussi... Ces derniers temps, Antoine Griezmann est rentré un peu plus dans le cœur des Français, pendant que Karim Benzema était écarté en raison d'une affaire extra-sportive. Griezmann est-il «l'anti-Benzema» ? L'attaquant de l'Atlético Madrid a répondu à cette question, avant de revenir sur son passé.
« Il faut savoir oublier »
« C’est quoi être l’anti-Benzema ? Chacun sa personnalité (…) Il faut savoir oublier. Moi, j’ai aussi de la chance. L’histoire avec les Espoirs m’a changé (en octobre 2012, le joueur est sanctionné à cause d’une virée nocturne en boîte de nuit, à quelques jours d’un match important, NDLR). J’avais 18-19 ans. J’étais un gamin qui venait d’arriver dans le monde pro et qui pensait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. Mais j’ai appris de cette erreur. J’ai tout fait, sur le terrain et en dehors, pour changer. Et c’est pareil, on me disait, avant que je n’arrive en équipe de France, que Patrice Evra (capitaine des Bleus en Afrique du Sud, NDLR) était un mauvais type, qu’il foutait le bordel dans le vestiaire. En fait, c’est le gars qui rallie les troupes, qui nous encourage. Il ne faut pas écouter tout ce qu’on dit », a lâché Griezmann.