Espagne-Italie : les notes de lItalie
La rédaction

Présentée comme une formation à la dérive, l’Italie s’est montrée surprenante face au champion d’Europe. Avec un bloc très solide.

Buffon (6) : Il réalise quelques arrêts très chauds, sur des frappes lointaines mais aussi en contenant Torres venu en tête-à-tête. Il ne manquait plus qu’une parade énorme face à Fabregas.

De Rossi (8) : Quelle idée extraordinaire de Prandelli ! Dans une position de libéro inhabituelle, le milieu de la Roma a régné en maître avec une sérénité impressionnante.

Chiellini (7) : Costaud dans les duels, Giorgio Chiellini a parfaitement rempli son rôle de stoppeur avec très peu d’erreurs à mettre à son actif.

Bonucci (5) : En comparaison du reste de la défense, Bonucci a un peu plus souffert face à la vivacité des attaquants espagnols.

Thiago Motta (7) : Face à un milieu espagnol largement inspiré par le Barça, Thiago Motta, passé par le club catalan, était comme un poisson dans l’eau. Et ça s’est vu ! Précieux à la récupération, avec la bonne première passe, il a fait du très bon boulot. Remplacé pour les derniers instants par Nocerino (90e)

Pirlo (7) : Quelle justesse technique et quelle qualité de passes ! Dans le match dans le match face à Xavi, il est même sorti vainqueur. Son offrande pour Di Natale est géniale !

Giaccherini (6) : Une grosse activité mais parfois du déchet, tant offensivement que défensivement. A noter toutefois un retour décisif en fin de match.

Maggio (6) : A l’image de Giaccherini, il a beaucoup donné. Peut-être un peu trop. Excellent en première période, il s’est un peu éteint ensuite.

Marchisio (5) : Quelques gestes de classes et bonnes remontées de balle. Mais quelques pertes de balle, aussi, dans des zones décisives.

Balotelli (4) : Mis à part une aile de pigeon pour un contrôle exceptionnel, Mario Balotelli s’est très peu mis en évidence, avec une grosse nervosité apparente. Remplacé par Di Natale (57e) qui n’a mis que quelques instants à se montrer décisif, avant de louper la reprise du 2-1.

Cassano (5) : Très en forme en début de rencontre avec des appels tranchants, il a ensuite progressivement baissé de pied. Remplacé par Giovinco (65e) dont l’ouverture sublime pour Di Natale a failli être décisive.