Performant sur le terrain, Kylian Mbappé mène un combat d'une tout autre ampleur en coulisses. Le joueur de l'équipe de France réclame, depuis plusieurs mois, une révision de la convention liée aux droits à l'image des Bleus. Avant de prendre sa retraite, Hugo Lloris avait remis à Noël Le Graët les propositions du vestiaire, mais la Fédération française de football refuse toujours de l'accepter.
Malgré ses 24 ans, Kylian Mbappé est une voix qui compte. Nouveau visage du football français, le joueur du PSG est aussi un homme de conviction, qui n'hésite pas à dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. En septembre dernier, il avait pris la décision de sécher la séance photo avec des sponsors dans le but de protester contre la convention des droits à l'image. Refusant d'être associé à certaines marques, Mbappé avait réclamé une plus grande largesse à Noël Le Graët, qui s'était montré ouvert à la négociation avant sa mise à pied.
Une star de l’équipe de France mêlée à cette polémique sur Mbappé https://t.co/RK6t63zV3s pic.twitter.com/FTTwf9Ro0t
— le10sport (@le10sport) February 11, 2023
Les Bleus ont remis un nouveau document à la FFF
Il y a quelques semaines, Hugo Lloris, qui a soutenu Kylian Mbappé dans son combat, a remis, au nom des internationaux, une nouvelle convention à la FFF, qui a étudié attentivement les propositions. Mais certaines de ces dispositions ne font pas l'unanimité comme celle qui permet à un joueur de boycotter un spot publicitaire ou de se mettre en retrait d'une séance photo. Comme l'indique L'Equipe, la FFF craint une baisse sensible de la valeur de ses contrats. Pourtant, ce point est primordial car ceci est l'un des souhaits prioritaires de Mbappé et son entourage.
Un dossier en stand-by
A en croire le quotidien sportif, la durée du lien entre les deux parties (jusqu'en 2026) continue aussi de faire l'objet de discussions. Toutefois, certaines avancées notables ont été enregistrées notamment celle concernant l'absence d'utilisation individuelle. Cela peut concerner une campagne pour les marques de soda, qui décident parfois d'utiliser le visage d'un seul joueur sur les canettes. Mais pour l'heure, la totalité du document n'a pas encore été acceptée par la FFF, qui a d'autres chats à fouetter en ce moment. En stand-by, ce dossier traîne en longueur et pourrait, à terme, susciter des crispations.