Olivier Giroud et Karim Benzema se sont côtoyés à plusieurs reprises en équipe de France. Mais entre les deux, la relation a été marquée par certaines tensions. On se rappelle notamment de l'affaire du karting et de la Formule 1. Alors que l'ombre de Benzema planait souvent au-dessus de Giroud, ça n'a pas été simple à vivre pour lui comme il a pu le raconter.

On se souvient tous de cette punchline lâchée par Karim Benzema à l'encontre d'Olivier Giroud. En 2020, l'ancien attaquant du Real Madrid avait ainsi balancé, interrogé sur sa rivalité avec son compatriote : « Ça va être vite fait : on ne confond pas la F1 et le karting, et je suis gentil. Next. (…)Moi, je sais que je suis la F1 ». Au final, les deux buteurs n'ont pas été tant que sa en concurrence en équipe de France étant donné la mise à l'écart de Benzema pendant plusieurs années. Il n'empêche que ça a eu des répercussions sur Giroud et ça n'a pas été sans conséquence.
Des tensions dans l'air ? Benzema et Mbappé pourraient revoir leurs rapports après ce dernier trophée 🏆.
— le10sport (@le10sport) December 14, 2024
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« Ça a été très injuste pour moi »
Pour First Team, Olivier Giroud a été interrogé sur sa relation avec Karim Benzema suite à sa punchline du karting et de la Formule 1. L'actuel joueur du Los Angeles FC a alors répondu : « On s’est recroisé à la Coupe du monde 2022. On en a reparlé ? Non, mais je suis cool avec ça. Je l’ai déjà dit, ça a été très injuste pour moi à un moment donné, avant l’Euro 2016, quand une partie du public me reprochait son absence, quand je marque un super but à Nantes et qu’après j’en rate une autre, je sors, j’ai marqué pour mon pays et il y a des sifflets. Et L’Equipe le lendemain qui titre « le mal aimé » ».
« Une période difficile »
« Ça, ça m’a fait mal parce que j’avais l’impression de donner le maximum pour mon équipe, le maillot et il y avait toujours es détracteurs. Tu ne peux pas faire l’unanimité, même les plus grands ont toujours des détracteurs, mais là, c’était injuste. Et ça a été une période difficile. J’ai mis le bleu de chauffe et je me suis concentré sur le terrain. J’ai dû faire le dos rond et y aller », a poursuivi Olivier Giroud.