«Difficile avec presque tout le monde» : Il claque la porte du RC Lens et règle ses comptes!
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Le RC Lens ne réussit pas à tout le monde. L’an dernier, la formation nordiste pensait avoir réalisé un joli coup avec l’arrivée de Stijn Spierings en provenance du TFC. Mais alors que son passage dans le sud de la France avait été une réussite, le milieu de terrain a quitté son nouveau club deux mois plus tard, une expérience dont il garde un mauvais souvenir.

Quatre matches. Stijn Spierings imaginait forcément un autre scénario au moment de signer au RC Lens l’année dernière, mais quelques semaines seulement après son arrivée libre en provenance de Toulouse, le milieu néerlandais a retrouvé son ancien club sous la forme d’un prêt, avant de filer définitivement au Danemark lors du mercato estival à Bröndby. Interrogé par Tipsbladet, Stijn Spierings ne se montre pas tendre avec le RC Lens.

« J’ai senti que je ne m’entendais pas bien avec mes coéquipiers et les entraîneurs »

« J’ai été transféré gratuitement après trois belles années à Toulouse. Lens venait de terminer deuxième du championnat de France et ils allaient jouer la Ligue des Champions. C’était aussi à trois heures de Rotterdam, chez moi. Tout me semblait positif, alors j’ai signé. Mais quand je suis arrivé au club, j’ai senti que je ne m’entendais pas bien avec mes coéquipiers et les entraîneurs », confie le joueur de 28 ans.

« Un grand soulagement d’avoir quitté Lens »

« C’était difficile avec presque tout le monde. J’ai eu beaucoup de mal avec ça par rapport à Toulouse où j’ai eu du succès avec beaucoup d’amis. Les Français ne sont pas ouverts aux nouvelles personnes, estime Stijn Spierings. Quand on ne parle pas français, ça peut être difficile. Après quatre matchs, l'entraîneur m'a appelé et m'a dit que je n'avais pas ma place dans l'équipe. Pourtant, le mercato venait de se fermer, et je ne pouvais revenir à Toulouse qu'en prêt. Il existe une règle en France selon laquelle vous pouvez être autorisé à effectuer un transfert interne en France, même si la fenêtre de transfert est fermée. J'ai été prêté pendant un an à Lens, puis je suis revenu en pré-saison. Il y avait un nouvel entraîneur et il m’aimait bien, mais le président voulait que je parte. C’est un grand soulagement d’avoir quitté Lens. Je n’y étais pas heureux. »

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