L'été dernier, l'entraîneur marseillais a refusé une offre de Liverpool. Pas sûr qu'il ne résiste aux sirènes de l'AS Rome en vue de la saison prochaine...
Dans son noir désir de tout gagner, Didier Deschamps fait figure d'homme pressé. Impatient de connaître la même réussite que lorsqu'il était joueur, champion de France (1990, 1992), d'Italie (1995, 1996, 1998), d'Europe (2000) et du Monde (1998). Alors, difficile d'entrevoir un avenir français à long terme pour l'actuel entraîneur de l'Olympique de Marseille. Et le premier à le dire, c'est Dédé lui même. « Je veux essayer de connaître comme entraîneur ce que j'ai vécu comme joueur: Le très, très haut niveau. A l'OM, c'est déjà bien. » Déjà bien ? Un insatisfait ne choisirait pas un autre terme. Lassé par le fonctionnement olympien et cette lutte incessante de pouvoir (José Anigo), frustré de ne pas avoir les rênes à pleines mains, Deschamps pense inévitablement à demain.
Liverpool l'a perturbé
Déjà, cet été, la proposition de Liverpool n'a pas été sans effet. « Nous aurions pu partir, a révélé Guy Stephan, adjoint de Deschamps, sur l'antenne du 10 Radio. Nous avons discuté ensemble de cette offre, parce que ce n'était pas rien. Et ça peut sans doute expliquer, en partie, notre retard du début de saison. » Destabilisé par une aventure en Angleterre, Didier Deschamps sera certainement ému d'apprendre qu'il est sur les tablettes d'un des plus grands clubs italiens, actuel cinquième de Serie A : l'AS Rome. Selon nos informations, son nom a été fortement évoqué par les dirigeants romains actuellement en poste, même si les décisions officielles ne seront prises qu'après la reprise du club. Ça n'empêche pas les dirigeants actuellement en poste de préparer cet avenir à moyen terme.