Alors que l’organisation du Mondial 2014 a subi de nombreux ralentissements ces dernières années, le président de la FIFA Sepp Blatter n’a pas mâché ses mots…
Si la Coupe du monde 2014 au Brésil, le pays où le football est roi, est attendue avec impatience par tous les amateurs de football du monde entier, son organisation et sa bonne tenue est aujourd’hui entourée d’interrogations. Alors que 6 des 12 stades retenus pour le Mondial n’ont toujours pas été livrés malgré une deadline fixée au 31 décembre 2013 et que des retards sont également perceptibles en ce qui concerne les hôtels, routes et aéroports, le président de la FIFA, Sepp, a pointé du doigt le pays-hôte brésilien pour son approche laxiste du défi que représente l’organisation d’un Mondial.
« C’EST LA SEULE NATION À AVOIR EU AUTANT DE RETARD »
« Le Brésil vient juste de prendre conscience de ce que cela représentait et s’est mis au travail trop tard. Aucun pays n’a jamais été si en retard dans les préparations depuis que je suis à la FIFA, en dépit du fait que c’est la seule nation à avoir eu autant de temps (sept ans) pour se préparer », a déclaré le dirigeant suisse dans des propos rapportés aujourd’hui par le Daily Mail, quelques semaines après des incidents sur des chantiers de stade qui ont beaucoup fait parler.
« POUR LES BRÉSILIENS, LE FOOTBALL EST UNE RELIGION »
Sepp Blatter est également revenu sur les heurts et manifestations qui s’étaient déroulés l’été dernier au Brésil en marge de la Coupe des Confédérations. « Je suis un optimiste, pas un pessimiste. Donc je ne suis pas inquiet. Mais on sait très bien qu’il y aura encore des manifestations, des revendications. Il n’y avait pas de revendication spécifique lors de la Coupe des Confédérations, mais pendant la Coupe du monde les manifestations seront peut-être plus concrètes, plus organisées. Mais je crois aussi que le football sera préservé, je ne crois pas que les Brésiliens attaqueront directement le football. Pour eux, c’est une religion », a-t-il ajouté.