Dans un entretien accordé au Parisien, Vahid Halilhodzic a commenté la qualification des Fennecs pour le Mondial au Brésil.
Battue 3-2 au Burkina Faso, l’Algérie a renversé la vapeur à domicile, dans un stade plein à craquer dès le milieu de la journée de mardi. Vainqueurs 1-0, les Algériens disputeront donc un nouveau Mondial, pour le plus grand bonheur de Vahid Halilhodzic, loin d’avoir des souvenirs heureux en rapport avec la Coupe du monde.
« C’EST VRAIMENT INCROYABLE »
S’il a très peu dormi suite à la qualification de l’Algérie pour le Mondial, Vahid Halilhodzic assure qu’il n’est pas le seul dans cette situation : « Le pays non plus n’a pas dormi... Il y a ici une chaleur, une ferveur qui n’existe pas en Europe. Le stade était plein à craquer dès 11 heures du matin, il n’y a qu’en Afrique que l’on peut voir ça. J’ai vu des milliers de gens dans la rue nous courir après avec les drapeaux. C’est vraiment incroyable, je n’ai pas de mots. »
« J’AI ENTENDU LE STADE SCANDER MON NOM »
Interrogé sur ses larmes après le coup de sifflet final, Coach Vahid s’explique : « C’était un mélange d’émotions. Cela fait deux ans et demi que j’ai repris ce groupe, il a été complètement renouvelé, avec des joueurs peu expérimentés. On a beaucoup travaillé pour en arriver là. D’autant qu’on s’était fait voler par l’arbitrage lors du match aller (défaite 3-2). Je l’avais vraiment mal vécu. Et la deuxième raison est d’ordre privé. J’ai pensé à mon frère, qui nous a quittés il y a tout juste un an. Je sais qu’il a tout vu de là-haut... Et puis j’ai entendu le stade scander mon nom. C’était un sentiment profond, j’étais vulnérable ».