Coupe du Monde 2022 : Le Maroc au coeur d'une polémique raciste en Italie
La rédaction

Toujours en lice dans cette Coupe du Monde, le Maroc réalise actuellement son meilleur parcours dans cette compétition. Mercredi, les Lions de l’Atlas affronteront l’Équipe de France en demi-finale. Mais les exploits des Marocains créent certaines polémiques, notamment en Italie. Marco Fiori, membre de la Ligue du Nord, un parti politique d’extrême droite, a eu à deux reprises des propos racistes envers les supporters du Maroc.

Après avoir éliminé l’Espagne en huitièmes de finale, puis le Portugal en quart, le Maroc sera cette fois-ci opposé à l’Équipe de France ce mercredi pour les demi-finales de cette Coupe du Monde. Un parcours historique de la part des Lions de l’Atlas dans ce Mondial, et qui fait polémique en Italie avec les supporters marocains présents dans le pays.

« Des rassemblements de singes hurleurs sont attendus »

En Italie, le parcours du Maroc est beaucoup suivi, notamment par les citoyens qui possèdent des origines marocaines. Alors que ces supporters ne se privent pas de se réunir pour célébrer les victoires des Lions de l’Atlas, Marco Fiori, membre de la Ligue du Nord, un parti politique d’extrême droite, a tenu des propos racistes après la victoire du Maroc face à l’Espagne en huitièmes de finale : « J'espère que le Maroc sera éliminé de la Coupe du monde pour qu'on arrête enfin de voir des singes hurleurs dans la rue. » Quelques jours plus tard, après la victoire face au Portugal, celui qui siège au conseil municipal de Santarcangelo di Romagna, dans la province de Rimini, récidivait sur son compte Facebook : « Attention. Des rassemblements de singes hurleurs sont à nouveau attendus ce soir. »

Des propos qui ne passent pas

 Après les propos racistes de Marco Fiori, qui ont rapidement été supprimés par la suite, le maire de Rimini, Jamil Sadegholvaad, a très rapidement condamné ces dernières déclarations : « Je ne sais pas si quelqu'un, capable d'écrire des choses comme ça, a besoin de plus d'indignation ou de pitié humaine. Le doute devient énorme si cette personne représente le quatrième parti italien dans la municipalité de Santarcangelo. »

« Le mot singe est couramment utilisé pour définir les gens qui crient et qui font le bordel »

 Suite à la réaction du maire de Rimini, Marco Fiori a tenté de se justifier : « Le mot singe est couramment utilisé pour définir les gens qui crient et qui font le bordel. Parler de singe hurleur n'est pas un délit en soi. Je m'excuse si quelqu'un s'est senti offensé mais la phrase elle-même n'offense ni n'affecte aucune sphère sensible. »

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