Coupe du monde 2006 : Domenech ironise sur le carton rouge de Zidane
La rédaction

Suite aux révélations d’Horacio Elizondo, l’arbitre de la finale de la Coupe du monde 2006 entre le France et l’Italie, Raymond Domenech s’est interrogé sur Twitter.

Le monde du football se souvient du carton rouge de Zinedine Zidane suite à un coup de tête adressé dans le torse de Marco Materazzi lors de la prolongation de la finale de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Si le Français méritait son expulsion, une polémique avait alors vu le jour concernant les moyens qui avaient permis aux arbitres de juger la faute. Suite aux révélations d’Horacio Elizondo, l’arbitre de la rencontre, Raymond Domenech a souhaité soulever ce qui constitue le véritable problème à ses yeux.

« SUR QUEL ÉCRAN DE TÉLÉ IL A VU LA FAUTE ' »

« La bonne question serait de demander au quatrième arbitre sur quel écran de télé il a vu la faute ? », s’est interrogé RaymondDomenech, l’ancien sélectionneur tricolore. Pour rappel, Horacio Elizondo avait livré sa version dans un entretien accordé à la revue anglophone The Blizzard. « Tout s'est passé dans l'oreillette. Quand Materazzi est tombé au sol, le ballon était en jeu à l'autre bout du terrain et j'étais bien évidemment concentré sur ça. »

« J’AVAIS BEAUCOUP DE DOUTES »

« J'avais beaucoup de doutes, quelque chose s'était clairement passé, mais si personne n'a vu ce que c'était... et là, la voix de Luis Medina Cantalejo (le quatrième arbitre) se fait entendre dans mes écouteurs, et il dit "Horacio, Horacio, je l'ai vu", a-t-il ajouté. Il me dit"un coup de tête vraiment violent de Zidane sur Materazzi, en plein dans le torse." (...) Je vais alors voir Dario (un des arbitres de touche) en sachant qu'il ne savait rien ! Pourquoi? (...) Si vous allez voir l'assistant, tout le monde comprend que c'est parce que l'assistant va vous dire quelque chose pour vous aider à prendre une décision. (...) Je me retourne, m'approche de Zidane et sors le carton rouge. (...) C'était une sorte de feinte, mais elle contenait une certaine vérité sur la manière dont la décision a été prise. » 

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