Si les Bleus espèrent avoir le soutien du Stade de France pendant toute la rencontre, l’ambiance à Blida risque d’être très chaude pour Algérie-Burkina Faso.
Après avoir perdu au match aller (3-2), l’Algérie va tenter de renverser la vapeur ce mardi soir. Les hommes de Vahid Halilhodzic pourront compter sur le soutien du peuple algérien. Dans un contexte explosif, les plus expérimentés devront guider le reste du groupe. Madjid Bougherra en fait partie et il s’est confié à L’Equipe avant cette rencontre cruciale.
« UNE ARÈNE DE GLADIATEURS »
« C'est vrai que ce sera spécial. En fait, vous arrivez dans ce stade par une voie principale et au loin, on voit une tribune pleine. Là, vous vous dites, c'est chaud... En plus, quand notre bus passe, sur les bords des routes, l'ambiance est indescriptible, avec tous les gens qui nous acclament. Et quand on entre, ça ressemble à une arène de gladiateurs. Tu sens que ça va être la guerre, tu sens le souffle des supporters, même s'il y a une petite piste d'athlétisme et qu'il y a du vide entre certaines tribunes. Ce stade est quand même vraiment spécial... » affirme-t-il. Dans les colonnes du Parisien, Khaled Lemmouchia, ex-international algérien, confirme.
« NOTRE TERRAIN PORTE-BONHEUR »
« Ça va leur faire un choc quand ils vont rentrer dans Blida ! Et pourtant au départ, Blida n’était qu’une solution de dépannage, provisoire. Puis on a commencé à enchaîner les victoires, notamment deux fondatrices contre le Sénégal (3-2, septembre 2008) et l’Egypte (3-1, juin 2009), le pays a commencé à croire en nous. C’est devenu notre terrain porte-bonheur. Les supporteurs ont créé une cocotte-minute, et le gazon est idéal pour pratiquer un beau football. A chaque fois que la Fédération a consulté les joueurs par la suite, nous avons demandé à y rester. »