Grand artisan du succès parisien ce mercredi face à l’OM (2-0), Jérémy Ménez a prouvé sa valeur et répondu aux critiques en prenant ses responsabilités. Tout cela sans la présence de son compère Zlatan…
Une sortie référence
Souvent critiqué pour ses excès d’individualisme et son manque de réussite devant le but, Jérémy Ménez a réussi un match plein mercredi soir face à l’Olympique de Marseille en 8e de finale de la Coupe de la Ligue (2-0). L’international tricolore a multiplié les courses sur le front de l’attaque et a su jouer avec ses qualités en profitant de l’infériorité numérique phocéene avec de nombreux appels en profondeur. Et le coup de grâce est finalement tombé à la 50e minute de jeu…
Merci Javier
Magnifiquement lancé sur une louche de Javier Pastore, il ne s’est pas fait prier pour crucifier Steve Mandanda d’une superbe frappe sous la barre. Comme à Zagreb en Ligue des Champions (2-0), c’est de l’Argentin qu’est venue la solution pour Jérémy Ménez. Un but spectacle qui symbolise bien la bonne forme affichée par les deux hommes sur cette rencontre. La meilleure manière de faire face aux critiques.
Pas besoin de Zlatan
L’absence annoncée de Zlatan Ibrahimovic (repos) avant ce Clasico était sur toutes les lèvres, et la question n’a cessé de se poser en boucle : le PSG était-il capable de s’en sortir sans le géant suédois sur le terrain ? En prenant le jeu offensif à son compte et en assurant le spectacle, Ménez a prouvé qu’il n’avait pas besoin du grand « Ibra » pour faire briller son équipe. Carlo Ancelotti ne s’en plaindra pas.