Comme contre Ajaccio samedi, Didier Deschamps a réitéré son 4-4-2 ce mardi soir contre Lens (4-0). Alignés en pointe, André-Pierre Gignac et Jordan Ayew ont une nouvelle fois donné raison à « DD ».
André-Pierre Gignac attendait cela depuis le 15 mai dernier et un match nul arraché à Lorient (2-2). Un peu plus de cinq mois après son dernier but, l’attaquant de l’Olympique de Marseille a enfin retrouvé l’instinct du buteur qui avait fait de lui le meilleur réalisateur de Ligue 1 en 2009-2010 avec Toulouse (24 buts), ce mardi soir contre Lens (4-0). Pour sa première titularisation de la saison, après son départ avorté en Angleterre et sa blessure à la cheville, l’international français n’a certes pas réalisé la meilleure prestation de sa carrière, loin de là. Mais le buteur marseillais a su se montrer efficace et décisif, comme au bon vieux temps. Son but à la 14e minute de jeu en est la preuve même. Une réalisation à la « Gignac », des 20m. Une volée, en première intention, tout en puissance, consécutive à un corner d’Amalfitano mal repoussé par William Remy.
Un duo J.Ayew-Gignac très prometteur
Derrière, avant sa sortie sous l’acclamation du Stade Vélodrome à l’heure de jeu, « APG » s’est démené sur le front de l’attaque tout au long de la rencontre. Disponible et complice avec Jordan Ayew, Gignac a assurément marqué des points, lui qui n'avait disputé que quatre-vingt-dix-neuf minutes depuis le début de saison. Juste avant son remplacement par Loïc Rémy (61e), double buteur, l’ancien Toulousain aurait même pu doubler la marque, butant une première fois sur Hamdi Kasraoui avant de trouver le poteau du portier tunisien dans la foulée. C’est finalement de Jordan Ayew, virevoltant comme à son habitude et l’un des meilleurs marseillais de la soirée avec Morgan Amalfitano, que le break est venu, au terme d’un exploit personnel bouclé d'une frappe limpide dans la lucarne droite de Kasraoui (69e). C'est encore lui, en fin de partie, d'une judicieuse talonnade, après un nouveau très bon travail d'Amalfitano, qui offra le troisième but à Loïc Rémy, seul au point de penalty (83e). Comme quoi, le 4-4-2 de Didier Deschamps, malgré un Lucho Gonzalez complètement éteint, porte pour le moment ses fruits...