La bataille entre Arsenal et Barcelone concernant le transfert de Fabregas attise les tensions. Le Gunner a décidé de se charger lui-même du dossier.
Il y a quelques heures, Sandro Rosell, le président du FC Barcelone, a mis la pression sur Arsène Wenger à propos du transfert de Cesc Fabregas. « Je ne sais pas si nous ferons venir Cesc ou pas. Mais ce dont je suis sûr, c'est qu'il a très envie de venir jouer au Barça. Pep Guardiola sait que chaque joueur a une valeur, mais nous offrirons moins que 40 millions d'euros. Si Arsenal n'accepte pas, Cesc ne viendra pas », a-t-il déclaré à la télévision catalane TV3.
L'année propice
Le joueur a maximum jusqu'au 5 juillet, date de reprise de l'entraînement avec les Gunners, pour finaliser son départ vers l'Espagne. Face à la lenteur des négociations, il a décidé de passer à la vitesse supérieure. Selon El Mundo Deportivo, le milieu de terrain aurait lui-même appelé quelques membres de la direction d'Arsenal pour accélérer le mouvement. Comme nous vous le révélions, le joueur sent que ce mercato est le plus propice à un retour au pays. Wenger, jusqu'ici hermétique à l'idée de laisser filer son capitaine, a lui-même ouvert la porte aux négociations en début de mercato.
Plus décidé que jamais
Fabregas est d'ailleurs tellement convaincu de quitter les Gunners qu'il a offert des cadeaux personnalisés à chacun de ses coéquipiers lors d'une soirée d'adieux il y a quelques semaines. En cas d'un nouvel échec dans l'avancée des pourparlers, Cesc n'hésitera pas, cette fois, à aller au clash. Le quotidien espagnol évoque même l'exemple Mascherano qui avait refusé de jouer le moindre match avec Liverpool jusqu'à sa signature avec les Catalans. Wenger a beau joué la montre, il sait qu'il finira perdant si son prodige en faisait de même.