Repositionné en « faux » 9 contre la Juventus Turin (3-0), Eden Hazard s’est frotté -sans réussite- à un rideau défensif impénétrable. Le milieu de terrain de Chelsea, incapable de prendre en mains le jeu de son équipe, peut nourrir de gros regrets.
Mal à l’aise Eden Hazard a vécu une sale soirée. Préféré à Fernando Torres, fantomatique le week-end dernier à West Bromwich (2-1), le Belge n’a convaincu personne dans son nouveau rôle : celui de « faux » 9. Discret et malmené, et ce dès les premiers instants du match, Hazard n’est jamais parvenu à prendre le dessus sur ses adversaires directs. Chiellini et Barzagli pour ne citer qu'eux. Frustrant mais logique, lorsqu'on regarde la différence de gabarits entre le Blues et les Bianconeri.
Muet depuis trop longtemps Pourtant prometteur sur le papier, le choix de Roberto Di Matteo -repositionner l’ex-Lillois en pointe donc- n’a pas eu l’effet escompté. Le natif de La Louvière devait, ici, se muer en renard des surfaces. Problème(s) : le Londonien a eu très peu, voire aucun ballon à se mettre sous le dent… et puis -il faut se le dire- Hazard n’était peut-être pas le client idéal pour ce job. Et pour cause : il n’avait pas marqué aucun but lors de ses dix précédentes sorties en Ligue des Champions. Onze désormais. Inquiétant.
Hors du coup Et les entrées successives de Moses (58e) et Torres (70e) -alors que Chelsea était déjà mené 2-0- n'ont rien changé. Le meneur de jeu, bien loin du rayonnement qui est le sien en Premier League, s'est vu contraint de décrocher très bas -et ce, à multiples reprises- pour toucher le ballon (55e, 63e, 74e, 81e). Et c'est bien connu, à Chelsea, quand Hazard n'est pas au mieux, c'est les Blues qui paient les pots cassés.