Chelsea : Ce nest plus un Hazard
La rédaction

Sous une pluie diluvienne, Eden Hazard a éclaboussé, s’il le fallait encore, le match de Chelsea face à Newcastle (2-0) de tout son talent. Un but et une passe décisive à l’actif et le Belge se positionne définitivement comme la révélation du début de saison en Premier League. Et confirme à chaque rencontre.

Des statistiques impressionnantes
1 but, 4 passes décisives, 2 penaltys provoqués : voici les satistiques d’Eden Hazard en trois journées de championnat. Un ratio plus qu’évocateur pour le prodige transféré de Lille cet été, qui a balayé d’un revers de crampons les critiques qui ont entouré ses débuts. Sur la pelouse de Stamford Bridge cet après-midi, il s’est mué en buteur sur un penalty obtenu par Torres (22e), une première avec Chelsea. Et puis, il rendu la pareille à l’attaquant en lui offrant le ballon du second but d’une subtile déviation convertie toute en puissance dans la lucarne des Magpies. Classieux. « Cherry on the cake », Hazard a gratifié les supporters de quelques gestes et accélérations dont il a le secret. Une palette complète qui amène à une conclusion plus qu’évidente : le Belge a déjà tout d’un grand.

Une adaptation plus rapide que prévue
Tout juste descendu de l’Eurostar, Hazard a oublié Lille pour rentrer dans l’arène anglaise. Peu de craintes quant à son adaptation climatique mais beaucoup s’interrogeaient sur sa capacité à muscler son jeu pour affronter les rugueux gladiateurs de Premier League. Pourtant, il semble plus affuté que jamais, puissant et livre un combat de chaque instant pour conserver et distribuer le ballon avec talent. Une tâche assimilée d’autant plus rapidement que son entente avec Mata et Torres semble évidente et naturelle. Positionné côté gauche, Hazard n’hésite pas à se balader sur le terrain, permutant parfois avec son compère de droite (Mata) ou repiquant vers l’intérieur. Au final, il est impliqué sur 7 des 8 buts inscrits par Chelsea depuis le début du championnat. Lancé dans le grand bain, Hazard surnage dans une équipe qui affiche une sérénité impressionnante et se rend déjà indispensable aux yeux de Roberto Di Matteo, son nouvel entraineur. A croire que les 40 millions dépensés par les Blues pour attirer le Belge dans leurs filets ont été bonne pêche.

Par Raphael Gaftarnik