Arsenal Wenger : la victoire en Carling Cup nous libère
La rédaction

Si la Carling Cup n'est pas un titre majeur, de même que la Coupe de la Ligue en France, remporter un titre ôterait un poids énorme des épaules des Gunners. Wenger pense qu'Arsenal est à un tournant de sa saison.

Arsène Wenger veut remporter ce titre, pas pour la médaille ou le prestige mais pour faire redescendre un peu de la pression qui pèse sur les épaules de sa jeune équipe.

Remporter des titres

6 ans qu’Arsenal attend un titre, et 6 ans qu’Arsène Wenger s’efforce de donner un corps et une âme à son équipe dont la moyenne d’âge est l’une des plus basses de Premier League, mais qui pratique certainement le football le plus alléchant qu’on puisse voir Outre-manche. Aujourd’hui, alors que les Gunners s’apprêtent à disputer leur première finale potentielle de la saison à Wembley en Carling Cup contre Birmingham, le manager français espère mettre fin au temps de disette du club et ainsi prouver à tous qu’il savait ce qu’il faisait et qu’aujourd’hui son travail paie. "Gagner la Carlign Cup nous donnerait de l’élan. Il y a un poids énorme sur l’équipe. Nous devons remporter des titres. Ça pourrait nous donner de la confiance dans les autres compétitions que nous disputons.", s’est-il exprimé.

Montrer qu'ils sont des candidats sérieux

Un autre français, Patrice Evra, mancunien celui-là avait piqué les nerfs d’Arsenal en déclarant avant le choc entre les deux équipes : "ça me fait rire quand j’entends dire partout qu’Arsenal est le Barça anglais. Ok, ils pratiquent un beau football mais je crois que les gens se laissent berner par leur style de jeu. En attendant ils n’ont pas remporté de titre depuis longtemps. Manchester United c’est une machine à gagner." Cet après-midi, les hommes d’Arsène Wenger ont l’occasion d’envoyer un message clair à tous leurs opposants, à commencer par United, premier à 4 points et dont le boss Sir Alex a reconnu qu’Arsenal était la seule équipe capable de s’opposer à eux dans la course au titre.

Wenger a ajouté : "Je suis un futuriste. Je ne suis pas un nostalgique." Aujourd’hui, les Gunners –certes privés de Fabregas et Walcott – ont les moyens d’effacer 6 années sans titres et d’écrire une année 2011 pleine de succès.

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