Chamakh va faire la gueule. Abonné au banc de touche depuis son arrivée à Londres, barré par le dispositif à une pointe et l’insolente efficacité de van Persie, l’ancien bordelais risque de voir Wenger opté pour un système à deux attaquants, avec l’arrivée de Henry.
Thierry Henry fait son retour à Arsenal, club qu’il avait quitté lors de l’été 2007. Entre temps, les fans des Gunners l’ont élu meilleur joueur de l’histoire d’Arsenal. Le pari est risqué. Wenger, lui, est déjà convaincu : «C'était mon idée. Il était heureux à ce sujet. Mais c'était mon idée. Le transfert n'est pas encore finalisé à cause d'un problème d'assurance. Mais je ne suis pas inquiet. Il a toujours la même classe et la même qualité. Cela ne peut être que positif car il a un talent exceptionnel. Je pense qu'il a encore besoin de deux bonnes semaines de travail. Il est là pour nous aider. Nous sommes conscients qu'il a 34 ans. Personne n'attend de lui qu'il soit celui qu'il était il y a dix ans ».
L’idée tient la route. Mais, avec la réussite actuelle de van Persie, Henry risque de passer la plupart de son temps sur le banc de touche. Pas sûr, à entendre le technicien alsacien : « Van Persie et Henry sont deux grands joueurs qui peuvent faire la dernière passe et marquer donc pourquoi leur association ne fonctionnerait pas ? Son premier match ? Il y en a un demain (QPR) mais il n'en est pas question. Je ne sais pas s'il peut jouer contre Leeds (le 9 janvier en Cup) ».
Oui Marouane, il est temps de s’en aller.