Manchester City : Quand Pellegrini se paye Chelsea et José Mourinho…
La rédaction

L’entraîneur de Manchester City, Manuel Pellegrini, n’a pas mâché ses mots à l’égard de ses concurrents, notamment de Chelsea et José Mourinho, qui estiment ne ressentir aucune pression en cette fin de saison.

Un dimanche après-midi comme on les aime. Pour le compte de 34e journée de Premier League, Liverpool reçoit Manchester City à Anfield, dans une rencontre qui s’annonce cruciale en cette fin de saison. À quatre points l’une de l’autre, les deux écuries s’apprêtent à jouer gros, où Liverpool pourrait prendre sept points d’avance sur les Citizens, tandis que Manchester City pourrait revenir à une longueur… Dans cette course finale, José Mourinho, Brendan Rodgers et l’entraîneur de Liverpool ont récemment confié ne pas ressentir de pression. Des déclarations que n’a pas manqué de critiquer Manuel Pellegrini en conférence de presse.

MANCHESTER CITY : 84 BUTS, CHELSEA : 65 BUTS

Alors que Manchester City possède la deuxième meilleure attaque de Premier League avec 84 buts, derrière Liverpool et ses 90 réalisations, Chelsea fait pâle mine avec ses 65 buts. Sans citer les Blues, l’entraîneur chilien confie qu’il serait triste que la formation londonienne remporte le championnat. « Il serait très décevant que l’équipe qui aura marqué le plus de but ne remporte pas le championnat. Pour le football, pour les fans, pour tout le monde, ce serait triste. Je pense que dans le football, ce qu’il y a de plus beau, ce sont les buts et je pense que cela devrait être récompensé. Je ne dis pas qu’il n’est pas important de bien défendre, parce que bien sûr, le football est fait d’attaque et de défense, mais les grandes équipes doivent jouer comme des grandes équipes », a déclaré Manuel Pellegrini, relayé par le tabloïd The Daily Mirror.

« MOURINHO, RODGERS ? JE NE LES CROIS PAS »

« Si José Mourinho et Brendan Rodgers disent qu’ils ne sont pas favoris ou qu’ils ne ressentent aucune pression, je ne les crois pas. Ma philosophie est absolument différente. Ils essayent peut-être de se couvrir, mais pas moi. J’ai réussi au Real Madrid face au FC Barcelone et dirigé des équipes dans le derby de Buenos Aires en Argentine, et je l’ai ressentie la pression. Je pourrais dire à mes joueurs : nous n’avons pas de pression parce que c’est ma première saison en Angleterre, c’est difficile de gagner pour moi, peut-être qu’on gagnera tous nos matchs la saison prochaine. Sincèrement, je ne pense pas que cela fonctionnerait. La pression est la réalité de ce qui se passe dans chaque grand club. Je ne pense pas que les joueurs de Chelsea ou de Liverpool croient qu’ils n’ont aucune pression pour remporter le titre. Cela ne peut pas être vrai. » 

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