Suite au nul de Chelsea face à Southampton (1-1) dimanche, le manager des Blues José Mourinho s’en est pris à l’arbitre de la rencontre, M. Dean, avant d’en remettre une couche sur les consultants anglais.
Alors que son équipe a été tenue en échec à domicile dimanche par Southampton (1-1), le manager de Chelsea José Mourinho s’est encore estimé victime d’une injustice et l’a évidemment fait savoir en conférence de presse.
« IL FAUT QUE TU ME CONTRÔLES, SINON… »
« Je suis heureux de la situation. Je suis heureux de l’avance de six points, mais je ne suis pas heureux du résultat. Rappelez-vous nos deux matches face à Southampton : dans un match, on donne un penalty qui n’en est pas un et dans l’autre, on oublie un penalty en notre faveur. On parle de six points transformés en deux points. Mais mon opinion n’a aucune importance. L’important, c’est M. Dean (l’arbitre). Il a pris la décision de donner un penalty à Southampton et de ne pas en donner un à Ivanovic », a-t-il lancé dans des propos relayés par le Daily Mail avant de demander à son responsable de la communication de le contrôler : « Il faut que tu me contrôles, sinon… »
« JE NE SUIS PAS PAYÉ POUR COMMENTER LEURS COMMENTAIRES »
Le Special One est ensuite revenu sur les critiques des consultants à l’égard de son équipe. « Graeme Souness dit qu’il y a plus de raisons de critiquer un joueur qui réclame un carton jaune qu’un joueur qui en frappe un autre dans la poitrine. Je suis allé chez Sky et ils m’ont dit que leurs consultants avaient dit qu’il y avait penalty. Je suis allé voir la BBC et ils m’ont dit qu’il n’y avait pas penalty. Je suis allé parler aux radios et ils m’ont dit qu’il n’y avait pas penalty. Les consultants sont payés pour porter mon costume, mais je ne suis pas payé pour porter le leur ou pour commenter leurs commentaires. Si un jour je deviens consultant, je porterai un costume de manager. Et je gagnerai tous les matches, car les consultants gagnent tous les matches, et alors je pourrai être aussi critique et phénoménal qu’ils le sont », a-t-il conclu.