A l'occasion d'une fête organisée par l'agence de conseil d'Alex Carera, qui s'occupe notamment des intérêts de Tadej Pogacar, cyclismactu.net a pu s'entretenir avec le champion slovène, qui était présent à la réception. Et le double champion du monde a notamment répondu aux questions entourant son avenir, à savoir s'il envisageait de quitter à moyen terme son équipe UAE Team Emirates.
Alors qu'il doit désormais retrouver les chemins de l'entraînement pour préparer la saison 2026 qu'il espère aussi fructueuse que la précédente, Tadej Pogacar s'est rendu à la réception organisée par l'agence de conseil de son représentant, Alex Carera. A cette occasion, il a répondu aux questions de cyclismactu.net. Interrogé notamment sur ses intentions à moyen terme autour d'un éventuel changement d'équipe, à l'image de ce qu'a fait Remco Evenepoel, qui a quitté son équipe historique Soudal-Quickstep pour s'engager avec la Red Bull-Bora-Hansgrohe, le double champion du monde s'est montré très clair.
« Si je souhaite continuer à courir après 2030, ce sera très probablement toujours avec UAE »
Tadej Pogacar a ainsi déclaré : « J’ai signé un contrat jusqu’en 2030 et, sauf imprévu, je le respecterai. Sinon, je n’aurais jamais signé en ayant cette date en tête. L’équipe progresse d’année en année et je me sens de plus en plus comme un membre de la famille. Je ne me vois nulle part ailleurs et, si je souhaite continuer à courir après 2030, ce sera très probablement toujours avec UAE. Mais le chemin est encore long : pour l’instant, je suis serein, je prends du plaisir et tout va bien ».
Seul un élément pourrait l'inciter au départ...
Autant dire que les probabilités d'un transfert de Pogacar dans les prochaines années s'annoncent quasiment nulles. Dans le même temps, on peut facilement le comprendre, le Slovène étant le leader de l'équipe la plus performante. Pourquoi voudrait-il en partir, d'autant qu'il dispose d'un contrat XXL, sur lequel personne ne peut s'aligner ? A la réflexion, il n'existe en fait qu'un scénario qui pourrait entraîner son départ : que la question de Paris-Roubaix, qu'il veut absolument gagner là où son staff apparaît moins enthousiaste compte tenu des risques de chute et des complications programmatiques que la participation à l'Enfer du Nord impliquent, génère une réelle tension. Mais en l'état, la direction d'UAE Team Emirates est suffisamment intelligente pour parvenir un trouver un point d'équilibre entre les souhaits de son leader et les impératifs liés au sponsor, comme une participation au Tour de France.