Rencontres du Leadership : «On ne naît pas chef, on le devient»
La rédaction

Tête d’affiche de la 3e édition des Rencontres du Leadership organisée par la JL Bourg, aux côtés de Daniel Narcisse, Audrey Sauret ou encore Yann Bonato, Patrice Bégay est intervenu sur les questions clés liées aux nouvelles générations et à l’importance des leaders dans le monde du sport comme celui de l’entreprise.

C’est désormais un rendez-vous incontournable du calendrier des acteurs du sport et de l’entreprise. Et pour sa troisième édition, Les Rencontres du Leadership ont proposé un plateau d’intervenants rondement garni, animé par Gaëlle Milon : Daniel Narcisse (Double champion olympique de handball et fondateur d’Allyteams), Audrey Sauret (Champion d’Europe de Basket en 2011, Manager Général de l'Hermine de Nantes), Yann Bonato (Vice-Champion Olympique de basket en 2000), Boris Bergerot (Stak’n), Patrice Fontenat (Président de la CCI de l’Ain), Yaëlle Darsa-Lanon (Right Management), Alexandre Martin (Responsable développement Trashtalk), Thierry Picq (EM Lyon), Antoine Rabhi (O’Gamin), Samy Ouerfelli (Ancien Pro Gamer et ancien directeur d’ESL France), Patrice Bégay (Directeur exécutif Communication et Bpifrance Excellence) et Xavier Collot (Amundi). Face à plus de 450 entrepreneurs, ils ont pu répondre aux différentes questions liées au leadership. Et notamment aborder la question des nouvelles générations : « Cette génération qui n’a pas froid aux yeux et que j’appelle #generationmemepaspeur, souligne Patrice Bégay. Ces gens qui, dès qu’on leur parle d’aventure, sont déjà en train de se projeter. Des personnes qui refusent d’être enfermées dans une case. Ceux qui sont fiers de représenter la France des entrepreneurs, qui sont investis d’une mission. Ceux qui sont capables de mesurer leur chance. C’est d’avantage une question d’état d’esprit qu’une question de génération ». Et pour faire le lien entre les différentes générations, dans le monde du sport comme dans celui de l’entreprise ? « Il y a la même envie d’avancer et d’accélérer, répond sans hésiter Patrice Bégay. A l’image du leader d’une équipe cycliste, il y a des équipiers. C’est la cordée de Chamonix, c’est « Ensemble on plus va plus vite, ensemble on va plus loin», c’est la JL Bourg avec Julien Desbottes, Didier Lamy et Fabrice Pacquelet : une réussite d’équipe. Nous vivons dans un monde qui bouge en permanence, qui change et dans lequel les métiers de demain n’existent pas encore. Il y a donc des expériences générationnelles et des savoir-faire qui doivent être anticipés pour pouvoir 'Allez si vite' ».

« Plus que jamais, on a besoin des leaders ! »

Président de la JL Bourg, à l’origine de la création de ces Rencontres du Leadership, Julien Desbottes insiste sur la nécessité de mettre en lumière les Leaders, et de parler de leur importance : « Le lien entre sport et entreprise est désormais évident pour le monde, c’est ancré dans les consciences que les deux mondes se ressemblent et interagissent ensemble. Notre volonté, c’est désormais de mettre l’accent sur le leadership. Plus que jamais, on a besoin de leader. Il y a une certaine lassitude des gens, de manière générale, donc il faut pouvoir donner de l’énergie. Et quand on parle de donner de l’énergie, de donner envie, Patrice Bégay et les équipes de Bpifrance sont parfaits pour ça (sourire) ! Ils ont récemment mis en avant le concept si important de la « Niaque ». C’est aussi ce que nous avons voulu faire en créant la première et unique école des meneurs. Une école qui réunit une quarantaine d’enfants, chaque année, afin de casser les codes de détection et d’avoir une approche différente pour trouver et former les meneurs des équipes de basket de demain. Encadrés par Frédéric Sarre, les moins de 11 ans et moins de 13 ans de l’école dispose d’un encadrement et une qualité de formation unique son genre. Nous croyons fortement en ce projet et au rôle des leaders dans la réussite, du monde du sport comme de l’entreprise, de demain ». Un constat partagé par Patrice Bégay, qui dépeint finement le profil du leader par excellence : « On ne naît pas chef, on le devient. Pour cela, il faut être loyal, compétent, avoir confiance, être fiable, avoir du respect. Il faut être de bonne humeur, avoir de la créativité comme de l’implication. Il faut de la transparence, de l’éthique, de l’optimisme. Il faut jouer collectif, être positif et créer. On peut se planter, aucun souci là-dessus, mais on a le devoir de toujours se relever. Un bon manager doit aider ses équipes à repartir du bon pied. Se tourner vers l’avenir plutôt que regarder le passé ».