Basket - NBA : Les confidences de Carmelo Anthony sur ses retrouvailles avec les Knicks !
Jean-Guillaume Daunizeau

Carmelo Anthony revient sans détour sur son grand retour à New York...

Dans la nuit de samedi à dimanche, OKC se déplaçait sur le parquet des NewYorkKnicks, mais le Thunder est donc reparti avec la défaite (96-111). Carmelo Anthony retrouvait son ancien public au Madison Square Garden, lui qui aura passé sept saisons dans la Big Apple. Dans des propos accordés à Basket-Infos, la star de 33 ans évoque donc l’hommage de la part de son ex-franchise, tout en se confiant sur les quelques sifflets du public.

« Après tant d’années, ça fait un peu bizarre de venir de l’autre côté »

« La vidéo-hommage ? Ça m’a pris par surprise ! Je veux remercier Scott (Perry) et Steve (Mills) d’ailleurs pour cela. C’était vraiment spécial et ça veut dire beaucoup pour moi. J’apprécie vraiment qu’ils aient fait ce petit truc en plus. J’avais la tête baissée, je m’apprêtais à ce que l’on appelle mon nom et que je rentre, pas à ce qu’il y ait cette vidéo. Les sifflets de certains fans ? Je m’y attendais ! Je m’y attendais. Je suis dans l’autre équipe maintenant. Et je suis content qu’après le montage vidéo, on soit revenu aux affaires. Je suis dans l’autre équipe, les supporters encouragent la leur. Ça me va. C’est quelque chose que je respecte. Après tant d’années, ça fait un peu bizarre de venir de l’autre côté, d’être dans un autre vestiaire… Ce genre de petits trucs, c’était assez différent. Après, dans le jeu, je me suis senti pareil. J’aimerais que l’on se rappelle de moi comme quelqu’un qui voulait être ici. Qui est venu ici et qui a fait le boulot, chaque soir. Il y a eu les bons et les mauvais moments, mais je n’ai pas changé de trajectoire. J’espère que l’on se souviendra aussi que j’avais beaucoup d’espoir, que je rêvais fort de remporter un titre ici à New York. Et je n’ai pas rempli mes objectifs j’imagine, mais je n’ai jamais cessé d’y penser. Et je sais que je ferai toujours partie de cette culture ici. Je crois que c’est la différence d’ailleurs, avec n’importe quel autre endroit. Ça va au-delà du basket ici, c’est toute une ville », confie Melo.

Articles liés