XV de France : «Ça veut rien dire», Fabien Galthié répond cash à un journaliste !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Ce samedi soir, le XV de France a livré une très grosse prestation en s’imposant face à la Nouvelle-Zélande (30-29), tout en effectuant moins de passes que son adversaire comme l’a souligné un journaliste en conférence de presse. Une question qui n’a pas vraiment été du goût de Fabien Galthié.

C’est une victoire de prestige pour le XV de France, tombeur ce samedi soir de la Nouvelle-Zélande (30-29). Les Bleus de Fabien Galthié enchaînent une semaine après leur succès contre le Japon et tenteront de finir cette tournée d’automne par un sans-faute avec un dernier match face à l’Argentine vendredi. En attendant, la plupart des observateurs était emballée par la prestation du XV de France, mais cela n’a pas empêché un journaliste de faire un reproche au sélectionneur tricolore, qui a peu apprécié la remarque.

« Ça, ça ne veut rien dire »

Après la victoire des Bleus, un journaliste a profité de la conférence de presse pour interpeller Fabien Galthié sur le fait de voir le XV de France inscrire « un essai de plus que les All Blacks (trois contre deux, NDLR) malgré moins de franchissements et un peu moins de 100 passes contre plus de 200 ». La réponse du sélectionneur fut sèche : « Ça, ça ne veut rien dire. Ce ne sont pas des stats qui comptent dans le rugby international. Ce qui compte, en fait c’est le résultat déjà et ensuite l’efficacité ».

« On ne part pas sur les mêmes bases et à égalité »

« C’est vrai qu’on a joué contre une équipe qui jouait ensemble depuis six mois, qui jouait son troisième match (après l’Angleterre et l’Irlande, NDLR), et qui était rodée, huilée. Nous, on était à trois semaines de préparation et un match contre le Japon. Donc on ne part pas sur les mêmes bases et à égalité. Mais on a des atouts, poursuit Fabien Galthié, rapporté par La Dépêche du Midi. On a une feuille de route qu’on avait identifiée pour être assez pragmatiques et faire ce qu’on pouvait faire en trois semaines de préparation. Et c’est ce que les joueurs ont su faire malgré un scénario très, très négatif sur la première mi-temps. Cela ne nous a pas mis en difficulté et les joueurs n’ont pas lâché. C’était très positif pour trois semaines de travail en commun et cette victoire de prestige aujourd’hui. »

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