Cela a bougé à la tête du XV de France. Si Fabien Galthié est désormais sélectionneur, Rafael Ibanez a lui été nommé manager des Bleus. Un rôle sur lequel il s’est confié.
Un nouveau chapitre débute pour le XV de France. Après la Coupe du monde, qui s’est terminée en quart de finale avec une défaite face au pays de Galles, les Bleus ont changé de staff. Fabien Galthié, qui était alors adjoint de Jacques Brunel, s’est vu confier les clés du camion étant désormais à la tête du XV de France. Et le nouveau sélectionneur aura un gros staff à sa disposition avec notamment Rafael Ibanez, ancienne gloire du rugby français, comme manager.
« Fabien est le sélectionneur-entraîneur, c'est le stratège en chef »
Dans des propos rapportés par Sport 24, Rafael Ibanez s’est d’ailleurs confié sur son rôle de manager et son duo avec Fabien Galthié. Il a alors assuré : « Il s'agit pour moi, dans un premier temps, de créer le lien entre les hommes, le sélectionneur et les joueurs. Ce sera une nouvelle étape dans mon rôle de manager, j'attends avec beaucoup d'enthousiasme et d'impatience cette étape-là. Cela reste un élément moteur de ma fonction. Ce lien entre les hommes me passionne. Plus concrètement, en interne, je dois être en lien avec les autres forces vives du rugby français, les autres équipes nationales, la Direction technique nationale avec laquelle j'échange énormément. (…) Un rôle dans les choix de Galthié ? C'est très clair. Il a assez de compréhension et de complicité entre Fabien et moi pour que nous parvenions à nous comprendre. Fabien est le sélectionneur-entraîneur, c'est le stratège en chef, c'est l'homme de terrain en chef qui va devoir harmoniser le travail de tous les entraîneurs, de toutes les compétences. Notre staff, que l'on veut performant, est une addition de compétences. Evidemment que je ne suis pas insensible à toutes les précisions, les réflexions d'ordre technique, mais ma position, aux côtés de Fabien, est claire : il faut être à l'écoute, respecter les compétences de chacun. Fabien me connaît assez bien pour savoir que je peux, de temps en temps, interroger, questionner et alimenter la réflexion tout en restant à ma place ».