Remplaçant lors de la victoire face à l'Afrique du Sud, Sébastien Chabal sera titulaire en deuxième-ligne face au Samoa. Le joueur du Racing-Métro veut prouver qu'il à sa place pour le « big match » face à la Nouvelle-Zélande la semaine suivante.
Comment avez-vous accueilli votre titularisation face aux Samoa ? Je suis content. Quand on rentre, il faut donner le meilleur pour apporter à l'équipe. C'est ce que j'ai fait vendredi dernier quand je suis entré en cours de jeu. C'est ce que je vais faire samedi dès l'entame du match. Le pack a réalisé un gros match face aux champions du monde. Il faudra être à la hauteur... Dès qu'on porte le maillot de l'équipe de France, on doit être au top niveau. On essayera de faire aussi bien que la semaine passée, même si l'équipe a beaucoup tourné. Mais la motivation sera là car pour la plupart, ce sera notre premier match. Ce match face aux Samoa peut-il permettre de redistribuer les cartes avant le dernier test face à la Nouvelle-Zélande ? Oui, pourquoi pas. On va essayer de sortir notre épingle du jeu en étant les plus performants possibles afin de poser des problèmes au sélectionneur quant à la composition du groupe pour le match face aux Blacks. Mais nous sommes un groupe homogène et le sélectionneur sait qu'il peut compter sur un groupe de 30-35 joueurs du même niveau. Avez-vous la même motivation pour le match face au Samoa que celui face à l'Afrique du Sud ? Oui, évidemment. Car, pour beaucoup, c'est le premier match. C'est sur que c'est excitant de jouer contre les champions du monde, mais il ne faut pas sous estimer cette équipe des Samoa. Ils ont posé des problèmes au Pays de Galles. On les connait peu, mais ils ont de grosses qualités individuelles. Il ne va pas falloir se relâcher et les prendre très au sérieux. Ça va être un match compliqué. Le risque n'est-il pas de tombé dans le défi individuel ? Si, c'est certain. Il va falloir continuer à jouer en équipe et ne pas jouer sa carte personnelle. Sinon, on ne s'en sortira pas. Depuis un moment, on essaye de construire notre jeu, mais ce n'est pas évident car on revient tous et chacun a envie de jouer la Nouvelle-Zélande derrière. Chacun voudra se montrer. Pourtant, c'est un jeu qui vous convient ? Oui, j'aime le défi physique. Avez-vous l'impression que l'écart se réduit entre les nations du Sud et celles du Nord ? Je pense qu'il y a encore du boulot, même si aujourd'hui, quand une équipe du Nord bat une équipe du Sud, on ne parle plus forcément d'exploit. Après, on aura toujours nos problèmes de calendrier, de rythme infernal et de préparation qu'on a pas par rapport à eux. Vous allez jouer aux côté de Pascal Papé alors que vous auriez pu être adversaire le même jour à Colombes (Racing-Métro ? Stade Français se joue samedi à 14h30)... (Rires) Je suis content de jouer avec lui car se sera une première en équipe de France. On vous sent plus en forme que d'habitude. Avez-vous changé votre préparation ? Non. En fait, je n'ai pas eu de grosse préparation cet été entre la tournée et les vacances. Et quand je suis arrivé en club, j'ai joué directement car il y avait des blessés. J'ai fais ma préparation sur le terrain. C'est peut-être le mieux. Il faut que ça dure maintenant.